Des tonnages en hausse d’un côté, un marché national saturé de l’autre… Valoriser les déchets du bois français, c’est un peu la quadrature du cercle pour les recycleurs. « Les usines de fabrication de panneaux, les chaufferies et les réseaux de chaleur de l’Hexagone n’ont pas aujourd’hui la capacité d’absorber tout le bois recyclé français », confirme Nicolas Chéné, responsable de la filière bois chez Veolia Centre Ouest. « 50 % de ces déchets partent à l’étranger ».
Par déchets de bois, on entend les bois non traités (sous-produits de bois brut et palettes par exemple) et les bois faiblement traités (meubles, résidus d’exploitation forestière, bois de démolition…). Quant aux débouchés, ils sont de deux ordres : la fabrication de panneaux en bois aggloméré et l’énergie (production de chaleur et d’électricité). Avant d’être réutilisés, ces déchets de bois sont triés et broyés.
Article du Télégramme paru sur meretmarine.com