Confrontée au Brexit et à la nécessité de développer des liaisons maritimes directes entre l’Irlande et l’Europe, la Commission Européenne avait souhaité renforcer les grands ports de Rotterdam et Anvers en oubliant les ports du Nord-Ouest de la France et, plus encore, les ports bretons. Le 10 janvier, suite à l’action de plusieurs députés européens, le Parlement Européen a voté l’intégration de ces ports oubliés dans le « réseau central », ce qui leur donnerait un accès à une enveloppe de subventions européennes. Cependant, comme toujours en Europe, la décision finale appartiendra aux États nationaux et au Conseil européen.
Mais ce choix de la Commission Européenne est-il si étonnant compte tenu de la faiblesse des « grands ports » français et de leurs connexions ?
Article de François Arbellot-Repaire publié sur nhu.bzh