Le nombre de locuteurs du breton était estimé à 1,1 million en 1902. On n’en compte plus que 200 000 aujourd’hui. L’historienne Rozenn Milin révèle les raisons profondes qui ont conduit à ce bouleversement.

C’est un phénomène a priori incompréhensible : dans l’ouest de la Bretagne, une population entière a changé de langue en l’espace d’une ou deux générations. Or aucun peuple n’abandonne de gaîté de coeur sa langue naturelle. Il y faut un motif impérieux, sur lequel s’est penchée l’historienne Rozenn Milin dans une thèse qu’elle va soutenir à l’Université de Rennes 2 ce 29 septembre.

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Chronique de Michel Feltin-Palas parue sur le site lexpress.fr