Déjà en temps normal, le gouvernement rechigne quelque peu à s’appuyer sur les autorités locales et régionales, constate ce journal allemand. Mais aujourd’hui, le centralisme français pourrait bien freiner la sortie de crise.
Trois ans à peine après la victoire surprise d’Emmanuel Macron, sa présidence a pris une tournure imprévisible. Ni les manifestations des “gilets jaunes”, qui ont duré des semaines, ni le long mouvement de grève contre la réforme des retraites n’avaient pu détourner le chef de l’État de son cap réformateur. Macron n’a jamais perdu de vue son objectif, qui était de rendre la France de nouveau compétitive et de formuler le projet européen d’égal à égal avec l’Allemagne.
Article de Michaela Wiegel publié sur courrierinternational.com