Le succès des Erwan, Petru et autres prénoms régionalistes traduit l’attachement des Français à la culture historique de leur territoire.
Beaucoup d’entre vous, j’en suis certain, ont déjà aperçu Jérôme Fourquet sur les plateaux télé, entendu ses analyses argumentées, relevé son ton posé et son regard sérieux. Au fil des années, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop s’est imposé comme l’un des meilleurs analystes de la scène politique française. Et je recommande à tout honnête homme désireux de comprendre notre société la lecture de son dernier livre, « L’archipel français » qui rencontre un succès mérité.
Le rapport avec cette lettre d’information ? J’y viens. Dans ce même livre, Fourquet consacre à l’essor des prénoms régionaux un chapitre passionnant – et très peu relevé. L’évolution est pourtant spectaculaire. Ainsi, en Bretagne, la part des Erwan, Yann et autres Gwenaëlle et Soazig a spectaculairement progressé…
Chronique de Michel Feltin-Palas sur lexpress.fr