Il y a douze ans, quand a été lancée la société douarneniste Towt (TransOceanic Wind Transport), tout cela paraissait encore très hypothétique. Le projet mené par le Brestois Guillaume Le Grand de faire du transport de marchandises en bateaux à voile semblait relever du folklore des grandes fêtes de vieux gréements et des rêveries de voile et d’aventures.

Depuis, le projet a pris de la consistance, à mesure que l’on grimpait les barreaux sur l’échelle de l’urgence climatique. Depuis l’accord de Paris, tout est remis en cause. Au fil des ans on a pris conscience que le transport maritime est une vraie galère écologique, que les mastodontes des mers ou même les bateaux de croisières consomment autant qu’un million de voitures et qu’il est donc impératif de passer au plus vite à des modes de transport plus neutres en rejets de CO2. La législation internationale va être sérieusement durcie à partir de 2023.

L’intégralité de l’article

Article publié sur bretagne-bretons.fr