Emploi : la fracture territoriale se creuse

Article paru dans Les Echos du 21 février 2017
Les villes petites et moyennes sont à la traîne depuis une dizaine d’années, avec moins de créations d’emploi et davantage de métiers en perte de vitesse, selon une étude de France Stratégie.
Un marché de l’emploi à deux vitesses se dessine dans l’Hexagone depuis une dizaine d’années. Les créations d’emplois en France se concentrent sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, positionnées sur les métiers les plus dynamiques, notamment de cadres, au détriment des villes petites et moyennes, selon une étude de France Stratégie.

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Les Bretons ? Ces Faisoux du numérique !

Article publié sur west-web-valley.fr

Il y a ceux qui disent et ceux qui font. Et en matière de numérique, pas de doute, la Bretagne est une terre de Faisoux — comme on dit chez nous.

De Brest à Nantes, de Rennes à Quimper en passant par Saint-Brieuc, La Gacilly, Malestroit, Morlaix, Châteaulin, Audierne… le digital a essaimé massivement. Si certaines zones sont manifestement plus prolifiques, la dynamique FrenchTech s’étend sensiblement de communes en communes.
Les acteurs de la filière digitale, par essence structurés en réseaux, forment un maillage dense sur tout le territoire breton. La West Web Valley en fait partie, elle les connaît et les côtoie depuis toujours. Ce sont les organismes publics, espaces de coworking, incubateurs, accélérateurs, écoles et universités, associations, financeurs, événements, investisseurs, startups… et toutes les entreprises traditionnelles en transition numérique.

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Travailler en breton, c’est possible ?

Article publié sur le site culture-bretagne.net

Si l’existence de la langue bretonne n’est un secret pour personne (tout du moins en Bretagne), le marché du travail en breton reste encore un mystère pour beaucoup de Bretons. Pourtant avec 200.000 locuteurs, plus de 16.000 enfants scolarisés en langue bretonne tous les ans et près de 4.000 adultes apprenant le breton chaque année, il y a un marché énorme de services et produits commerciaux en breton.

Et c’est sans compter les millions de Bretons non brittophones attachés à la langue bretonne qui achètent également des produits mettant en avant la langue bretonne, ainsi que tous les emplois de service qui découlent de ces nouveaux besoins (informatique, comptabilité, traduction…).

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Quand l’humour breton devient viral sur le web

Sur Youtube, Facebook ou Twitter, les blagues sur la Bretagne prolifèrent. Entre autodérision et chauvinisme, les Bretons semblent fiers de leurs clichés.

« On ne s’appelle pas tous Goulven ou Loïc. Non. Il y a des Gwendal et des Youenn aussi. » Sur Youtube, Julfou a été l’un des premiers à rire des clichés de sa région. Température de l’eau, sabots, alcool, menhirs… Pendant 3 min 45, il fait le tour des plus gros stéréotypes bretons, et les tourne en dérision. Résultat ? Sa vidéo a été visionnée plus d’un million et demi de fois. (suite…)

Bretagne. Le premier vin rouge depuis des siècles

Article de Pierre Vincent sur le site Bretagne-Bretons.fr

A 10 kms de Saint-Malo, le village de Saint-Suliac est l’un des plus pittoresques de Bretagne avec ses vieilles maisons, ses ruelles tortueuses et ses sentiers côtiers sur l’estuaire de la Rance. Mais cette année, Saint-Suliac devrait avoir une nouvelle ligne sur sa carte de visite : ce sera peut-être le premier territoire de Bretagne à produire du vin rouge depuis des siècles, comme le rappelle ce papier de 20 minutes. Du moins dans l’actuelle Bretagne administrative puisqu’en Loire-Atlantique, on produit déjà beaucoup de vin blanc mais aussi du vin rouge. (suite…)

Les territoires feront les différences

La compétitivité de demain sera celle des territoires

Comment arrêter la baisse du poids de nos exportations et le déficit du commerce extérieur français ? S’agit-il d’être moins chers ou plutôt d’être mieux organisés pour monter en gamme ? Et comment faire ? Faisons jouer un rôle décisif aux collectivités territoriales et aux réseaux sociaux, avec les entreprises.

Les chiffres des exportations françaises sont de plus en plus inquiétants. Le commerce extérieur de la France reste déficitaire (le déficit mensuel est actuellement de l’ordre de 5 milliards d’euros), ce qui pèse sur la croissance et l’emploi.

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Une « francisation » des noms des communes nouvelles qui fait débat

Article publié dans Ouest-France

En Bretagne, l’appellation des communes nouvelles issues de fusions oublie trop souvent l’histoire, estime le Collectif pour la démocratie et les droits de l’Homme. Sa présidente, la Finistérienne Angèle Jacq vient d’adresser une lettre ouverte au président de Région, Jean-Yves Le Drian, pour lui demander de confier à l’Office public de la langue bretonne, le soin de « veiller sur les cultures territoriales et leurs noms dans le respect de l’histoire et la langue ancestrale des lieux ».

Dans les Côtes-d’Armor, en fusionnant, Ploubalay, Plessix-Balisson et Trégon ont pris le nom de Beaussais-sur-Mer. Plémet et La Ferrière ont failli devenir Les Moulins…

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Le « granit de Bretagne » a son Identification Géographique (IP)

Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du commerce et de l’artisanat s’est rendue à Rennes jeudi 9 février pour officiellement lancer l’identification géographique « Granit de Bretagne », 1ère IG en France dans le secteur des pierres naturelles.

L’IG est une reconnaissance de la qualité de la filière bretonne ; il vise à promouvoir la filière auprès des consommateurs et des collectivités. Mais ce label protège surtout le savoir-faire local et les entreprises contre la concurrence internationale.

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Les FAB LABS en Bretagne : au cœur d’une 3e Révolution industrielle ?

Comme ailleurs, les FABLABS se développent en Bretagne plaçant au centre de leur fonctionnement la coopération entre des individus de tous horizons et de toutes compétences pour créer et innover. Cette façon égalitaire de concevoir le monde du travail a été accélérée par le numérique dès les années 80. Ils représentent bien les prémices de la 3e Révolution industrielle et la mutation du capitalisme annoncées par l’économiste américain Jérémy Rifkin.

Fondés sur le partage de connaissances, les Fab Labs ou FabLabs ou LabFabs articulent leurs activités autour du numérique qui a été à l’origine, dans les années 80, des premières idées de ressources partageables. Fabriquer, entreprendre, inventer, innover, réparer, apprendre, échanger… : les « laboratoires de fabrication », la plupart associatifs, réunissant outils, machines-outils, numériques ou non, permettent tout cela et plus encore. Leur fonctionnement basé sur le partage et la mutualisation des ressources et des compétences étend en effet autant les possibilités qu’ils ont d’adhérents et d’idées. Principe : être ouvert à tous les âges, tous les métiers, toutes les innovations, toutes les coopérations.

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