La filière Coquille Saint-Jacques en Côtes d’Armor

filiere-coquille-saint-jacquesDonnées publiées sur le site de Armorstat.com

La nouvelle campagne de pêche à la Coquille Saint-Jacques a démarrer début octobre en Côtes d’Armor.

Avec ses 150 000 ha, la baie de Saint-Brieuc est la zone d’exploitation la plus productive de France.

Aujourd’hui, en Côtes d’Armor, 450 emplois directs dépendent de cette pêche auxquels s’ajoutent 150 emplois dans les ateliers de transformation et d’expédition.

Consulter l’intégralité de l’article.

A voir également sur le thème de la Mer :

> La filière Pêche et Mareyage
>
La filière Plaisance

Pourquoi les autoroutes sont gratuites en Bretagne ?

Article de Florent Grouin publié sur Breizhbook

carte-autoroutesLa Bretagne dispose de nombreuses légendes, et une des plus tenaces, que ce soit hors de Bretagne et même en Bretagne, consiste à croire qu’en Bretagne les autoroutes sont gratuites et qu’il n’y a donc pas de péage.

Objet de fierté pour certains Bretons qui pensent qu’il s’agit d’un héritage de la duchesse Anne de Bretagne, objet de jalousie pour certains touristes qui sont persuadés qu’il s’agit d’autoroutes bretonnes gratuites puisque c’est la route qu’ils utilisent pour venir en vacances, la réalité est pourtant beaucoup plus simple. (suite…)

On ne peut plus aménager la Bretagne comme la Beauce

En raison notamment de la multiplicité des points d’eau, la Bretagne se singularise classiquement par une tendance fondamentale à la dispersion de l’habitat (C. Vallaux) avec l’existence de groupements de toute nature (fermes isolées, hameaux, villages, bourgs, villes petites, moyennes et grandes). Or, la France indivisible oublie ces fondamentaux et crée différents schémas et lois d’aménagement du territoire univoques sur l’ensemble du territoire (« la » Loi littoral, la Loi Alur,  les PLU, les SCOT, etc.). Il ne s’agit surtout pas de critiquer de façon systématique des décisions qui ont aussi des bienfaits et ont limité l’anarchie préexistante, suscitant parfois comme dans les années 1970 une « Bretagne défigurée » (J. Lescoat).

Toutefois, à l’heure notamment où les Plans Locaux d’Urbanisme doivent être finalisés pour mars 2017, cet article est pour nous l’enjeu de rappeler quelques fondamentaux bretons, en partie évoqués dans nos 20 dossiers, mais qui sont toujours négligés par la présence d’une « vision uniforme » de l’aménagement. Celle-ci est toujours envisagée de façon descendante et en se fondant sur des territoires d’openfield qui sont en France majoritaires. Mais la Bretagne est une terre de bocage. Si ce dernier a été attaqué (200 000 km de talus abattus en 30 ans, soit 5 fois l’équivalent du périmètre de la Terre !), il existe encore et l’on recrée même ici ou là des haies ou des talus pour se prémunir des déboires écologiques (inondations par exemple). (suite…)

Leurs emojis bretons font un carton

Article publié sur Ouest-France le 5 octobre 2016

emojis-bretonsInstallée près de Rennes, l’agence de communication Breizhtorm vient de sortir ses Emojis Breizh. De petits pictogrammes sur la culture bretonne que leur application permet de rajouter à votre clavier de smartphone.

Ancre marine, menhir, Triskel ou kouign-amann… Grâce à cette application, il est désormais possible d’ajouter une touche de culture bretonne dans les conversations SMS et Facebook.
Intitulée Emojis Breizh, on y retrouve 90 pictogrammes répartis dans 6 catégories.

L’intégralité de l’article

Gaz naturel. L’association Redéo Énergies devient fournisseur direct

Article de Jean-Laurent Bras publié sur Ouest-France du 8 septembre 2016

Philippe Legorjus, ex-patron du GIGN, dirigeant de Redéo

Philippe Legorjus, ex-patron du GIGN, dirigeant de Redéo

L’ « entreprise territoriale » bretonne, pilotée par une association, vient d’obtenir un agrément ministériel. De simple courtier, elle va devenir fournisseur direct sur le marché du gaz naturel.

2014. La Bretagne est encore traumatisée par la crise économique et sociale qui a secoué son tissu industriel, agroalimentaire notamment. Le spectre d’une écotaxe qui viendrait plomber la compétitivité d’entreprises défavorisées par leur éloignement des grands centres de consommation européens a fait monter à l’assaut des portiques, agriculteurs, transporteurs et Bonnets rouges…

L’intégralité de l’article

 

Breton(ne) tu dois aller à Paris : Toujours cette farouche volonté de nous mener à Paris

Article publié sur le site nhu.bzh

train_tgv_Bretagne.-1900x700_cOn entend et on lit un peu partout et depuis trop longtemps une même ritournelle. « Il faut absolument mettre la Bretagne à trois heures de la capitale en train ».
Et on ne précise pas de quelle capitale européenne il s’agit. Mais comme il s’agit de voie ferroviaire et de trois heures, il faut en déduire qu’il s’agit de Paris.
Allez, entre nous, faisons un petit sondage et posons-nous les bonnes questions.

A Paris, pour y faire quoi ?

De multiples raisons peuvent nous envoyer à Paris.

L’intégralité de l’article

L’appli Stag, un lien pour localiser les Bretons dans le monde

Article de Alain Bihel dans Ouest-France du 9 août 2016

stagC’est bien connu, les Bretons sont établis partout dans le monde. Une appli pour smartphone permet désormais de les localiser quand on a besoin d’eux.

Des Bretons 2.0

Besoin d’aide, envie de boire un verre et parler breizhou, même en voyage à l’autre bout du monde ? Stag est une appli imaginée par deux Costarmoricains et un Finistérien, pour créer du lien entre les Bretons, tout autour de la planète. En un coup de pouce, on lance l’appli sur le smartphone et on localise les membres les plus proches de nous, prêts à rendre service, héberger, partager un repas…
La notion de communauté bretonne n’est pas une nouveauté et chacun a une anecdote à raconter sur ces rencontres improbables autant qu’inattendues vécues en un point quelconque du globe. La légendaire entraide entre expatriés a donné naissance à des réseaux, des sites internet et des associations très vivantes. Stag facilite ce lien entre des personnes qui ont les mêmes attaches à leur région, d’origine ou de coeur.

L’intégralité de l’article

Breizh Club, une nouvelle marque bretonne

Article de Marine Lathuillière dans Ouest-France du 27 août 2016

Maylis Pilliaudin et Mathias Luco

Maylis Pilliaudin et Mathias Luco

Deux jeunes entrepreneurs basés à Rennes ont lancé Breizh Club, une marque de vêtements en ligne, jouant sur les codes de la culture bretonne.

Lancée officiellement il y a un mois, la marque Breizh Club surfe sur la vague de la culture bretonne nouvelle génération. Ses tote bags, sweats et t-shirts affichent phrases et dessins à l’effigie de la Bretagne.

Aux commandes ? Mathias Luco, 27 ans, originaire de Saint-Brieuc, et Maylis Pilliaudin, 25 ans, de Rennes, aux profils complémentaires. Le premier s’occupe du graphisme alors que la 2e est orientée communication.

L’intégralité de l’article

La permaculture en Bretagne : laquelle ?

permacultureenbretagneOn trouve sans doute autant de définitions de la permaculture qu’il existe de permaculteurs, tout simplement car ce courant d’actions diffère selon les lieux et « vise à stopper le biocide en cours » (E. Escoffier). De manière large, elle peut être considérée comme « une méthode de conception permettant de créer des environnements aux besoins des êtres humains tout en respectant la nature » (Brin de paille). Toutefois, on s’oriente ailleurs vers l’idée d’un « jardinage auto-fertile », la création d’une « abondance biodynamique », d’une « culture biointensive », d’un « mode d’action pour renforcer la biodiversité », etc.

Un point intéressant est que le concept peut être formulé de façon simple (renforcer la production écologique du vivant) tout comme de façon compliquée et systémique. Ainsi, la rosace ou « fleur de permaculture » a été inventée par l’australien David Holmgren fin 2008 (ci-dessous) et est désormais présentée avec diverses variantes. (suite…)

Bretagne : où aller faire ses courses ?

C’est a priori le critère prix qui oriente nos achats. Toutefois, réaliser 20 km pour aller chercher une baguette n’est pas forcément une bonne affaire vu le prix du déplacement. De même, « nos emplettes sont aussi nos emplois » et des critères éthiques ou de qualité sont aussi à prendre en compte (traçabilité et durée de vie des produits pour éviter le gâchis, sécurité sanitaire, emploi local, etc.).

Aujourd’hui, « faire ses courses » de manière efficace est donc une opération très complexe. La grande distribution et même les associations de consommateurs de type « Que choisir ? » communiquent uniquement sur les prix à la caisse en oubliant en amont tous les coûts induits, notamment celui des déplacements et parfois du stationnement ou de la livraison. Ils oublient aussi les effets induits de nos achats sur le territoire. Or, l’acte d’achat est sans doute le levier démocratique le plus profond pour orienter la société vers ce que chacun juge légitime (bio, label, emplois territoriaux…). La démocratie est aussi dans le panier de la ménagère.

De fait, une étude un plus poussée permet peut-être de mieux s’y retrouver. Elle donne différentes informations sur l’originalité commerciale bretonne, envisage certaines spécificités régionales, pose enfin quelques questions de fond sur l’avenir ou les opportunités commerciales dans différents territoires (l’avenir des commerces dans les centres-villes, etc.). (suite…)