Langue bretonne. La course Redadeg aura bien lieu en mai

Langue bretonne. La course Redadeg aura bien lieu en mai

La Redadeg aura bien lieu du 21 au 29 mai 2021. L’an dernier, la course de relais qui promeut la langue bretonne a été annulée en raison de la crise sanitaire. Ce tour de Bretagne à pieds est normalement organisé tous les deux ans.

134 000 € récoltés en 2018

Chaque kilomètre est vendu à des particuliers, associations ou entreprises et sert à soutenir la langue bretonne. Depuis sa création en 2008, les recettes de la course ne font qu’augmenter : 50 000 € récoltés en 2008, 134 000 € en 2018. Avant la crise sanitaire, à chaque kilomètre, une personne prenait le bâton témoin contenant un message en breton. Ce message et son auteur étaient gardés secrets jusqu’à l’arrivée et lu sur scène devant le public.

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Article publié sur ouest-france.fr

Nantes : un premier livret de famille en breton et en français

Nantes : un premier livret de famille en breton et en français

Pour la première fois, la mairie de Nantes a délivré à un couple de Loire-Atlantique un livret de famille écrit en français et en breton, faisant de la petite Lupita, un an, une pionnière. Pour ses parents, Tifenn et Brendan, c’est un symbole. Ils veulent transmettre à leur fille la langue bretonne. « C’est important pour le faire savoir à d’autres familles nantaises, expliquent ces habitants de Notre-Dame-des-Landes. Pour l’instant, sur le site internet de la ville, seule la procédure classique, en français est indiquée. Ce serait bien qu’il y ait en plus la procédure pour avoir son livret de famille en breton. » 

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Article de Marie Roussel publié sur le site de France bleu

Ils réfléchissent à la ruralité de demain

Ils réfléchissent à la ruralité de demain

Le directeur du campus The Land, ouvert en octobre 2020 à Rennes, annonce la création d’un club de réflexion sur la ruralité, baptisé « Tomorrow land ».

Faut-il maîtriser l’anglais pour imaginer la vie à la campagne ? Directeur du « campus de la ruralité », The Land, inauguré en octobre 2020 à Rennes, Jean-Marc Esnault annonce la création d’un « think tank » pour « penser la ruralité de demain ». Baptisé « Tomorrow land », ce club de réflexion a l’ambition de « rendre la ruralité visible dans les débats d’idées par la création d’un espace de réflexion permettant le croisement de regards complémentaires ».

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Article de Serge Poirot publié sur ouest-france.fr

Les cuisiniers solidaires : une association solidaire, durable qui agit à l’échelle locale

Les cuisiniers solidaires : une association solidaire, durable qui agit à l’échelle locale

« Les Cuisiniers Solidaires » est une association vannetaise née en 2015. Créée par Akim Khounchef, elle compte 2 salariés mais déjà 340 adhérents, Akim Khounchef en est devenu vice-président et Maria Beck, en 2020 présidente. En se basant sur un besoin alimentaire « primaire », l’originalité de l’association est de lier les cultures et générations aux questions de durabilité et d’écocitoyenneté.  Elle a reçu de nombreux prix, comme le deuxième prix Fondation Entreprise Banque populaire Atlantique en 2017, le prix Talents des cités régional et national en 2018, et tout récemment, en fin d’année 2020, le prix « Ensemble » des trophées bretons du développement durable. En 2019, l’association est notamment passée sur les ondes de France Inter dans l’émission « les carnets de campagne ».

L’ambition première est la lutte contre le gaspillage alimentaire, fait de la récupération auprès de divers acteurs (producteurs locaux, commerçants, particuliers, grossistes, grandes surfaces et autres associations).

Elle se base ensuite sur la cuisine participative. L’ambition est le vivre ensemble au moyen d’échanges pédagogiques et de convivialité. Elle cherche à développer davantage de lien social en aidant notamment les familles les plus démunies dans les quartiers populaires, mais pas que. Elle sensibilise également aux questions du mieux manger et oriente vers des recettes simples et saines, le plus souvent provenant de l’agriculture biologique. (suite…)

Soutenir Diwan avec les intérêts de son épargne

Soutenir Diwan avec les intérêts de son épargne

Le réseau Diwan vient de signer une convention de 18 mois avec le Crédit Agricole du Finistère permettant aux titulaires de certains livrets d’épargne de faire don de leurs intérêts à Diwan. Rencontre avec Bertrand Le Boité, directeur des services bancaires et du patrimoine au Crédit Agricole du Finistère, mais aussi bretonnant et père à Diwan.

Comment choisir Diwan en tant que bénéficiaire des intérêts de mon épargne ?
Pour choisir Diwan comme bénéficiaire, il est nécessaire de détenir un LDDS au Crédit Agricole du Finistère. C’est très simple : si on est déjà client, il suffit de de télécharger le formulaire sur notre site web (en bas de la page), de désigner Diwan comme bénéficiaire et de le transmettre à l’agence bancaire ou d’utiliser la messagerie sécurisée d’accès aux comptes.

Qu’est-ce que le LDDS ?
Le Livret De Développement Durable et Solidaire (LDDS) est un livret d’épargne classique qui permet aux titulaires de faire des dons à des organisations de l’économie sociale et solidaire. Le montant du don est libre avec un minimum de 10 €.

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Article publié sur diwan.bzh

Création d’une monnaie locale commune en Bretagne : une nouvelle forme de coopération régionale ?

Création d’une monnaie locale commune en Bretagne : une nouvelle forme de coopération régionale ?

Depuis septembre 2020, les 12 « Monnaies Locales Complémentaires Citoyennes » (MLCC) de Bretagne réfléchissent à la création d’une monnaie commune.  C’est en décembre 2020 que l’annonce a été confirmée. Pour ses responsables, « l’objectif est, tout en conservant leur identité propre sur chacun de leurs territoires, de créer une MLCC bretonne qui pourra être utilisée dans tous les bassins de vie de la Région par les acteurs économiques : particuliers, entreprises, associations, collectivités et tous les partenaires adhérant à chacune de ces monnaies ».  Le projet devrait se concrétiser en 2021.

L’enjeu est assez conséquent. Les monnaies locales bretonnes représentent déjà 300 000 euros en circulation sur la Bretagne. Ce sont 6000 acteurs économiques, dont un millier d’entreprises adhérentes. (suite…)