1 Nov 2020 | À la une
La Nouvelle Ruralité invente de nouveaux modèles économiques et sociaux plus décentralisés, plus collaboratifs et plus équitables, capables de régénérer les territoires. Elle s’incarne aujourd’hui dans un campus hybride décliné sur 3 sites bretons (Rennes, Vitré et La Guerche de Bretagne), lieux d’expérimentations sociétales inédites et de rencontres décloisonnées où vous croiserez lycéens et étudiants (accédant ainsi à plus de 40 formations et 200 métiers) mais aussi entrepreneurs, startupeurs, chercheurs et artistes en résidence.
A découvrir sur the-land.bzh
26 Oct 2020 | À la une
Ti ar Vro à Vannes a connu, le 17 octobre, un événement majeur, mais encore discret, pour la cohésion de la Bretagne. La Fédération sportive bretonne (FSB) a tenu son assemblée générale de lancement opérationnel.
Un événement phare, en juillet 2022, se déroulera le long du canal de Nantes à Brest.
Son président, Gérard Sancéau jubile. Son pari est en route. Créer de toutes pièces une fédération multisports, la FSB : voir son site. Il rappelle qu’un club peut être affilié à deux fédérations, en l’occurrence à la Fédération française de son sport, et à la FSB. Tous les clubs de tous les sports, qu’il s’agisse de karaté ou de hand-ball par exemple, peuvent donc adhérer à la FSB.
L’intégralité de l’article
Article de Didier Lefebvre publié sur abp.bzh
24 Oct 2020 | À la une
Avec 92,4 % du marché, le moteur de recherche Google est pour le moins en situation de monopole en France. Or, avec des résultats comparables, d’autres moteurs de recherche existent. Ils sont éthiques, écologiques, solidaires et fleurissent en proposent des alternatives fiables. Ils permettent, en faisant des recherches identiques, de sponsoriser quelque peu et à différentes échelles (internationale, nationale, régionale, locale) des actions semblant utiles.
Parmi ces moteurs, on portera ici la focale sur Lilo. Grâce aux recherches des internautes, ce moteur de recherche solidaire a, depuis 2015, reversé 3 110 763 Euros à des associations internationales, nationales, régionales, locales, parfois aussi à des personnes souffrant par exemple de maladie rare. Le moteur est donc une caisse de solidarité. C’est un des seuls où l’on peut choisir d’attribuer des gouttes d’eau pour soutenir des projets d’associations présentes en Bretagne ou non. D’une part, le moteur s’engage à ne pas utiliser les données de recherche, est donc plus confidentiel (« Lilo ne collecte ni ne revend vos données personnelles »). D’autre part, son mérite est d’être très simple de téléchargement et d’usage, et d’avoir aussi « ses moteurs de recherche hébergés en France ». Chaque recherche effectuée correspond à une goutte d’eau représentant quelques micro-centimes. Mais le crachin breton fait parfois des rivières.
Ainsi, en 2020, au moins 61 000 Euros ont été par ce principe récoltés pour des associations bretonnes ou présentes en Bretagne. Le bilan effectué ci-dessous n’est pas exhaustif, d’autant que des associations n’évoquent pas le lieu ou l’échelle géographique de leurs actions. Que d’autres (la SPA, le Secours populaire par exemple, la Fondation Abbé Pierre, Terres de Liens qui a déjà récolté 53 145 Euros, la revue Reporterre avec 32756 Euros, le mouvement des AMAP, Emmaüs, Surfrider avec 10324 Euros, etc.) agissent bien sûr en Bretagne. Il permet toutefois d’avoir des exemples de financements effectués au 22 octobre 2020.
LPO Loire-Atlantique : 477 Euros |
Diwan Savenay : 506 Euros |
Breizhicoop (supermarché coop. à Rennes) : 751 Euros |
Rescue Bretagne (protéger la faune et la flore locale, stérilisation chats errants et mise en place d’espaces protégés) : 309 Euros |
Galléco (monnaie locale Ille-et-Vilaine) : 2511 Euros- |
Vigil’Oust. Préservation environnemental pour les communes concernées par le permis d’exploitation des recherches minières en Bretagne : 156 Euros |
Diwan Savenay : 506 Euros |
1 toit, 2 générations Côtes d’Armor : 185 Euros |
Utopia 56 : association morbihannaise de 2015 pour les réfugiés de Calais, Paris… : 10195 Euros |
P’tits Korrigans (protection animale en Bretagne) : 1750 Euros |
La CPIE. Maison de la nature à Belle-île-en-mer : 63 Euros |
SPA de Vannes 98 Euros |
Des idées plein la Terre (éducation environnement pays de Saint-Malo) : 611 Euros |
Les p’tits doudous (améliorer la vie des enfants avant d’être opérés, Rennes) : 365 Euros |
SPA de Pontivy et de sa région : 58 Euros |
Le Buzuk, la monnaie locale qui recrée du lien (Trégor) : 200 Euros |
La Bidouillerie (Rennes). Organisation de colonie de vacances écocitoyenne : 7773 Euros |
ABCD pour tous (Ille-et-Vilaine). Aide aux enfants défavorisés nord Thaïlande : 12898 Euros |
Regards de mômes (Bécherel). Agitateur de culture en milieu rural : 4574 Euros |
Village Saint-Joseph (Plounévez-Quintin). Accueil d’hommes et de femmes en difficulté : 11749 Euros |
Eau et Rivières de Bretagne : 5238 Euros |
Bretagne Vivante : 1435 Euros |
Bretagne Prospective, 22 octobre 2020. Source Lilo.org/les projets
Ces sommes très variables (Utopia 56 est à plus de 10 000 Euros récoltés) dépendent d’une part de la notoriété des associations. Mais aussi de l’ancienneté de leur inscription. Par exemple Bretagne Vivante vient seulement d’être, il y a quelques mois, référencée sur le site. Mais les recherches d’internautes lui apportent 10 ou 20 Euros par jour et elle est en est déjà à 1435 Euros récoltés. C’est toujours ça de pris. Le potentiel de ces nouveaux moteurs de recherche n’est donc pas négligeable. Un levier restant aussi l’information puisque ces « nouveaux moteurs éthiques et gratuits », pour lequel Lilo est en tête, ne regroupent que 7,6 % des usagers. Même modestement, nos recherches sont des ressources. Ont une valeur parfois exploitée de façon marchande (profilage du « consommateur », revente des données, etc.). Il existe aujourd’hui plusieurs solutions pour limiter ce souci en contribuant à telle ou telle initiative.
J.O. Bretagne Prospective
Le site lilo
21 Oct 2020 | À la une
L’écosystème de l’Association “Breizh 5/5” (#EcosystèmeBreizh5sur5) continue de s’enrichir. Quatre nouvelles communes s’affichent pour la Bretagne à 5 départements : Spézet, Trégastel, Languidic et Saint-Caradec.
Aujourd’hui, ce sont 75 communes, 303 panneaux et de nombreux partenaires culturels et économiques, sans compter tous les Breton[ne]s qui s’affichent “Breizh 5/5″.
Avec 472 000 habitants, la population cumulée des communes “Breizh 5/5″ a nettement dépassé celle de la métropole rennaise (427 000 habitants).
Le site
16 Oct 2020 | À la une
Créée en 2017, l’entreprise Algopaint de Vern-sur-Seiche est depuis longtemps pionnière sur l’usage des algues qui a fait sa renommée. 98 % de sa peinture est réalisée à partir de matériaux biosourcés. Le procédé rappelle que l’alliance terre-mer est en Bretagne féconde, très ancienne (le maërl par exemple) et a souvent été ici un levier de l’innovation. D’ailleurs, Algopack, cette fois à Saint-Malo, crée déjà des produits rigides à base d’algues et apporte ici des substituts au plastique. Désormais, c’est le domaine de la peinture avec une nouvelle innovation peu commune permettant de valoriser les coquilles Saint-Jacques, autre ressource bretonne notamment en baie de Saint-Brieuc. On sait en effet que ces amas coquilliers étaient pour lors en mal d’exploitation, pouvaient même éventuellement être perçus comme des « déchets ». Or, après deux ans de recherche, elles se révèlent être des coproduits permettant de rajouter de la poudre aux peintures par algues déjà élaborées et proposées. D’avoir de fait une gamme complémentaire un peu plus résistante et propice aux murs extérieurs. Des algues pour l’alimentaire, la médecine, comme alternative aux antibiotiques (Olmix), la peinture (Algopaint). Le ver marin comme substitut au sang avec l’aventure prodigieuse d’Hemarina. Désormais les coquilles de Saint-Jacques comme un nouveau chemin de pèlerinage vers la fabrique de produits plus durables et écologiques. Les ressources de la nature bretonne n’ont pas fini d’étonner. Avec cette mixité armor / argoat originale, créatrice d’emplois (la nouvelle usine est à Cesson) et à explorer pour de nouveaux débouchés. Voir leur site : algopaint
Bretagne Prospective
(photo Le Télégramme)
9 Oct 2020 | À la une
Abaoe 2005 e teu er-maez ingal, beb sizhun, ar gazetenn Ya ! Deuet eo da vezañ ar sizhunieg nemeti war baper en ur yezh vihan e Bro C’hall a-bezh. Un taol kaer neuze ! Pemzek vloaz labour ha pemzek vloaz emgann ! Kement-se a-drugarez d’ur skipailhig engoustlet-dreist, ha da zalc’husted Yann-Fañch Jacq. Keleier ar vro hag an estrenvro, danevelloù, burutelladennoù, lizhiri al lennerien, bilhedoù imor, skiantoù, evezhiadennoù diwar-benn ar brezhoneg yac’h ivez, dindan bluenn Yann Gerven, ha testeni ur Breizhad pe ur Vreizhadez kar o bro war bajenn ziwezhañ ar gazetenn… Bep hini a gavo e voued er roll-meuzioù liesseurt-se. Disingal ar peuriñ, moarvat, met ur frealz eo kaout ur benveg eus ar seurt-se gant ken nebeut a arc’hant hag ken nebeut a dud gopret. Ezhomm bras hon eus eus al liamm sizhuniek-se e Breizh. Rankout a reer skoazellañ Ya par ma c’hellomp, dre goumanantiñ, dre vrudañ ar gazetenn tro-dro deomp, dre gas pennadoù-skrid, dre brenañ un tamm bruderezh evit ar re o deus un embregerezh. Un aventur a-stroll eo Ya !
Ya800-niverel
800ième numéro pour le journal Ya !
Depuis 2005 sort régulièrement, chaque semaine, le journal Ya ! Il est devenu le seul hebdomadaire papier dans une langue de moindre diffusion en France. Un bel exploit ! Quinze années de travail et de combat ! Ceci grâce à l’incroyable investissement d’une petite équipe et à la ténacité de Yann-Fañch Jacq. Des nouvelles du pays et de l’étranger, des récits, des critiques, un courrier des lecteurs, des billets d’humeur, des articles de sciences, des éclairages sur les règles d’une langue vigoureuse et saine, par Yann Gerven, et le témoignage d’un breton ou d’une bretonne investis, sur la dernière page du journal… Chacun trouvera de quoi satisfaire son appétit dans ce menu. La pâture est inégale, sans doute, mais c’est un réconfort de disposer d’un pareil instrument avec d’aussi petits moyens financiers et humains. Nous avons grand besoin de ce lien hebdomadaire en Bretagne. Aidons Ya ! Dans la mesure de nos moyens, en nous abonnant, en faisant connaître le journal à notre entourage, en envoyant des articles, en achetant de la publicité pour ceux qui sont à la tête d’une entreprise. Ya ! est une aventure collective.