Ar Redadeg : achetez des kilomètres !

Ar Redadeg : achetez des kilomètres !

La Redadeg est une course de relais de 2020 km qui a lieu tous les deux ans depuis 2008. Festive et populaire, elle traverse la Bretagne, de jour comme de nuit, pour symboliser la transmission d’une langue bretonne vivante, créative et dynamique. En 2020, elle part de Carhaix le 15 mai pour arriver à Guingamp le 23 mai. De multiples événements sont organisés tout le long du parcours par des équipes locales.

Pour soutenir des projets en faveur de la langue bretonne, les kilomètres sont vendus aux porteurs du bâton-témoin et le bénéfice est redistribué au financement de ces projets.

Achetez, vous aussi, votre kilomètre sur le site de la Redadeg.

Pierre Orefice, co-créateur des Machines de l’Ile : « Je me sens nantais, et je vis en Bretagne »

Pierre Orefice, co-créateur des Machines de l’Ile : « Je me sens nantais, et je vis en Bretagne »

L’identification internationale « Nantes -Bretagne » est ce qu’on véhicule de fait.

Quand des touristes étrangers rentrent en Bretagne par Nantes ou Rennes, nous nous attachons à rappeler qu’ils sont en Bretagne quand ils sont à Nantes. Ce n’est pas seulement un intérêt économique ou touristique : c’est une réalité.

Moi je suis Lorrain d’origine et suis nantais depuis 1989. Je me sens nantais, et je vis en Bretagne. C’est aussi simple que ça. Quand je vais à l’étranger, j’explique, pour situer Nantes, que c’est en Bretagne.

L’intégralité de l’article

Article publié sur nanteslab.bzh

La Bretagne face au défi de la modernité

Le « Panorama de la Bretagne », document de synthèse réalisé par le Télégramme offre une photographie de la Bretagne en 2020. Sa version papier s’enrichit de 10 points de vue d’experts à écouter. Parmi ces experts, Jean Ollivro, président de Bretagne Prospective.

La Bretagne a gagné les défis de l’après-guerre pour rattraper son sous-développement mais elle doit continuer à s’inventer face aux défis de la modernité. Les questions des territoires, des langues et de la culture sont centrales. Jean Ollivro, géographe, universitaire, auteur de nombreux livres sur l’aménagement du territoire et le développement régional nous explique comment, finalement, la Bretagne et les Bretons trouveront leurs chemins d’avenir en se retrouvant eux-mêmes.

Le podcast

Agir ensemble pour la Bretagne

Agir ensemble pour la Bretagne

Une bonne cinquantaine de personnes étaient présentes aux Rencontres de Pontivy le 8 novembre pour cet atelier de travail animé par Jean Ollivro et Charles Kergaravat qui regroupa des gens de profils très divers (porteurs de projets, jeunes, chefs d’entreprises, représentants du tissu associatif, élus, etc.). La rencontre a débuté par un tour de table tout en demandant, par l’outil Klaxoon, aux gens d’écrire ce qu’incarnait pour eux « Agir ensemble pour la Bretagne ». Les phrases affichées à l’écran ont permis d’ouvrir un riche débat.

En synthétisant ces deux outils, quatre constats sont notables et tiennent à la fois d’un diagnostic et de levier. Le premier fait est que l’agir ensemble pour la Bretagne est tout de suite envisagé comme un socle de valeurs débordant largement le seul enjeu marchand. La Bretagne, c’est la « confiance », on n’est pas dans les « sigles ». Des éléments de « civilité », une « habitude » de coopérer, « le bas niveau d’insécurité » font qu’il existe un constat sur le bien-vivre. C’est un constat non financier et il n’est pas sûr que ce diagnostic eût été  identique dans un pays de mentalité plus marchande. Cette porte est jugée comme devant s’ouvrir aux jeunes, dont on a beaucoup parlé d’autant que quelques-uns étaient présents. Un élément important est aussi de séduire au lieu d’inquiéter, de valoriser les actions positives plutôt que de dire que tout va mal. Un schisme a été constaté quant aux canaux d’information entre les générations. (suite…)