Et si nous prenions exemple sur le Pays Basque ?

Selon le Centre régional d’études pour l’habitat de l’Ouest* (Creha), près de 200 000 ménages souhaitaient obtenir un logement HLM en Bretagne ou dans les Pays de la Loire au 1er  janvier 2022. Ce nombre est en hausse de 12% sur un an.

L’explosion de la demande des logements sociaux s’explique notamment par la hausse des prix à la vente et à la location. Il relève aussi une « ruée vers l’ouest » avec + 4 200 demandeurs extérieurs aux 2 régions de 2021 à 2022 et un nouvel attrait pour les villes moyennes : + 13% depuis 2019 observés sur les aires de – de 50 000 habitants.

Les motifs liés à la séparation (12% des demandes créées contre 8% depuis janvier 2021) et au travail (11% des demandes créées contre 6% depuis janvier 2021) augmentent également, même si plus de la moitié des demandes restent liées à un logement inadapté.

Cette situation qui confine à la « pénurie » doit être au coeur d’une réflexion plus large sur la place des ménages, et notamment des plus jeunes, dans la Bretagne de demain. S’ils sont exclus des zones les plus attractives (y compris en centre-Bretagne), c’est tout l’équilibre démographique, économique, social, culturel, éducatif qui en pâtira.

Certaines régions ont pris la question à bras le corps, et notamment le Pays Basque, très en pointe sur cette question depuis près de 20 ans (avec le mouvement « Euskal Herria ez da salgai » – le Pays Basque n’est pas à vendre – notamment). Voici un article de Pierre Penin paru dans Sud-Ouest qui résume parfaitement la situation et propose des solutions concrètes. Pourquoi ne pas s’en inspirer ?

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/anglet/logement-au-pays-basque-la-compensation-des-meubles-touristiques-adoptee-9525295.php

Les jeunes Bretons et le défi de l’environnement : une enquête réalisée par Bretagne Prospective auprès de 600 personnes.

Les jeunes Bretons et le défi de l’environnement : une enquête réalisée par Bretagne Prospective auprès de 600 personnes.

Dans un sondage réalisé par questionnaire en ligne entre le 5 décembre 2020 et le 5 mars 2021, Camille Le Strat, chargée d’étude à Bretagne Prospective et encadrée par Jean Ollivro a recueilli 604 questionnaires de jeunes Bretons de moins de 29 ans pour cerner leur perception des enjeux liés à l’environnement. Sa localisation à Rennes pour les études explique une sur-représentation de cette ville (97 participants) mais les communes de plus de 100 000 habitants ne représentent que 26,3 % de la population totale et toute la Bretagne (un peu moins le centre-ouest Bretagne et la Loire-Atlantique) est plus ou moins représentée (carte)[1]. (suite…)

Les berniques à portée de clic, grâce à l’application « Bernic&clic »

Les berniques à portée de clic, grâce à l’application « Bernic&clic »

Envie de découvrir la biodiversité du bord de mer grâce à votre téléphone ? C’est possible désormais avec l’application « Bernic&Clic », créé par le Reeb (Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne). Elle permet de reconnaître, grâce à des questions-réponses, 130 espèces végétales et animales, présentes sur les littoraux de Bretagne.

Depuis maintenant 30 ans, le REEB (Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne) œuvre à défendre et développer l’éducation à l’environnement dans la région. Il fédère des associations, des collectivités, des auto-entrepreneurs, des établissements scolaires, et des individuels : animateurs, enseignants, professionnels de l’environnement…

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Article de Marie-Emmanuelle Grignon paru sur eco-bretons.info

Avec l’aide de la Région, faites de la langue bretonne un atout professionnel !

Parler breton et en faire sa langue de travail, c’est possible ! En Bretagne, plusieurs organismes proposent des formations intensives de 6 à 9 mois pour acquérir de solides compétences en langue bretonne, et qui permettent de prétendre à de nombreux postes. Ces formations peuvent être soutenues par la Région.

En Bretagne, la maîtrise du breton est un réel atout qui peut ouvrir de nouveaux horizons professionnels. Et les opportunités sont nombreuses ! L’Office de la langue bretonne estime en effet que 1600 postes équivalent temps plein exigent cette compétence.

Le principal débouché est celui de l’enseignement, mais il existe également des besoins dans la gestion de structures (direction, secrétariat, comptabilité…), les médias, les collectivités territoriales… Le secteur de la petite enfance a aussi créé des postes pour les brittophones ces dernières années.

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