Spéculation foncière, nuisances liées au transport, risques de pollution… Interrogé par la députée socialiste Claudia Rouaux sur les « dérives » de la méthanisation, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a estimé qu’il fallait « établir des garde-fous » vis-à-vis de cette technique alors que, sur le terrain, la résistance s’organise.
Promue pour valoriser les déchets organiques et lutter contre le réchauffement climatique, la méthanisation suscite aujourd’hui des interrogations, notamment en Bretagne, première région dans de nombreux secteurs de l’élevage, qui recensait 130 unités de méthanisation au 1er janvier 2020, avec plusieurs dizaines d’autres en projet, selon l’association Aile.
On les prenait pour des fous. Il y a quelques années, les passionnés réunis au sein des Vignerons de Garo étaient bien seuls à penser que l’on pouvait faire du vin sur les terres de la Bretagne administrative. Hormis la Loire-Atlantique, dont le muscadet et le gros plant ont vu leur réputation grimper, les initiatives locales étaient bien peu nombreuses. Mais l’idée des passionnés de Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine) de replanter de la vigne a finalement fait des émules et de petits vignobles ont été créés ici et là. Peut-on envisager de voir la filière se développer ? C’est probable. A en croire, le climatologue Hervé Quenol, la Bretagne pourrait même se trouver un improbable allié : le réchauffement climatique.
Depuis dix ans, à Lannion, Tringaboat développe un concept exclusif de bateau unique, puisqu’il est le premier véhicule homologué au monde à rouler sur route. De son jardin à la mer, en quelques minutes sans quitter son siège de capitaine.
La société Tringaboat vient de livrer son premier bateau routier de série. Le Tringa T650 Armoric est parti en Normandie. Son propriétaire est le premier plaisancier au monde à circuler sur route. Un travail de très longue haleine mené par Guirec Daniel, fondateur de la société et son équipe.
La remise des Trophées bretons s’est déroulée ce mardi 22 septembre, à distance, pour cause d’épidémie de Covid. Lauréate dans la catégorie « Entreprise », spécialisée dans le réemploi du livre et des produits culturels, Book hémisphères agit aussi pour l’insertion professionnelle.
Installée à Kervignac, dans les Morbihan, Book Hémisphères est une entreprise d’insertion qui se consacre à la collecte et la revente de livres et depuis peu, de produits culturels.
Book hémisphères redonne vie aux livres…
Ainsi, depuis sa création en 2004, 4,4 millions de livres ont échappé à la poubelle. Pour les récupérer, la petite entreprise a mis en place tout un réseau de collecte, (…)
L’idée est aussi banale qu’elle est géniale ! Depuis trois ans, l’entreprise MéGO récupère, trie et recycle les mégots de cigarettes pour en faire du mobilier urbain. Démarrée à petite échelle, l’activité prend de l’ampleur et gagne en notoriété. Plusieurs collectivités et de nombreux collecteurs en France s’y intéressent. Pour autant, Bastien Lucas, fondateur et gérant de MéGO, ne s’enflamme pas. Si le développement de l’entreprise va crescendo, il se fera dans le respect des valeurs de cette jeune pousse brestoise : donner du sens au tri, responsabiliser les citoyens et participer à la préservation de l’environnement. Pour lui, l’aventure ne fait que commencer !
Les prototypes dessinés par le designer costarmoricain Vincent Beaucourt trônent au milieu de l’entrepôt. Plusieurs exemplaires partiront bientôt aux Sables d’Olonne pour équiper la ville départ du Vendée Globe de ces éléments urbains : des bancs en métal forgé et coiffés d’une assise en aggloméré d’acétate de cellulose, matière plastique extraite des mégots de cigarettes recyclés à deux pas de là.
La première et l’unique unité de traitement des mégots en France
On passe la rue et nous voici plongés au coeur du réacteur de MéGO, dans l’atelier où (…) Lire la suite de l’article
Particulièrement actif en Bretagne, le groupe Fidal regroupe différents avocats d’affaires et juristes. Depuis longtemps convaincus de la nécessité d’avoir un ancrage territorial et des activités productives en Bretagne, la direction à la Mabilais (Rennes) est très volontairement complétée par d’autres antennes et implantations au plus près des acteurs économiques bretons, notamment à Brest, Quimper, Saint-Brieuc, Vannes, Lorient.
Dans le contexte actuel, ce maillage est déterminant d’autant que des aubaines apparaissent pour une relance davantage territorialisée, associer davantage les entreprises dans un contexte difficile, conforter aussi les points forts de l’économie bretonne qui s’individualisent dans la cyber sécurité, l’agro-alimentaire, la recherche, les services… C’est à ce titre que le groupe s’associe à ABF pour mieux informer et aider les entreprises à bénéficier des dispositifs actuels d’aides au développement. D’autant que ces mécanismes actuellement disponibles permettent de bénéficier de différentes aides et subventions, dans le cadre d’appels à projets.
A noter notamment le dispositif Résilience, actuellement disponible et déterminé à renforcer les investissements dans les unités de production, soit pour les moderniser, soit pour initier des procédés technologiques innovants : l’agroalimentaire, la santé, l’électronique et les TIC la fourniture des intrants essentiels à l’industrie (chimie, métallurgie et matières premières). Les acteurs et entreprises intéressés peuvent directement contacter le groupe Fidal (pièce jointe).
Ce qui est présenté comme une crise peut-être aussi perçu comme un tournant pour conforter l’originalité productive de la Bretagne.
A différents niveaux, la reterritorialisation est un élément central pour limiter les importations trop lointaines, conforter l’emploi et les dynamiques productives de la Bretagne.