28 Mar 2019 | Actualités
Les extensions de noms de domaine régionaux (.bzh ou .paris) connaissent un « engouement récent », selon l’Afnic. Leurs tarif est plus élevé mais elles permettent un meilleur ancrage régional et une plus grande lisibilité pour les touristes.
Un domaine caractérise un ensemble d’ordinateurs reliés à internet et qui possèdent une caractéristique commune. Exemple : .fr regroupe toutes les personnes qui se sont enregistrées auprès de l’Association française pour le nommage internet (Afnic). En général, ces personnes ou ces entreprises ont une certaine relation avec la France.
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Article publié sur Le journal du Centre
26 Mar 2019 | Actualités
Philosophe et historienne d’origine bretonne, spécialiste de la Révolution, observatrice avisée de son époque, Mona Ozouf publie « Portrait d’une historienne ». Elle était l’invitée de l’émission « Boomerang » d’Augustin Trapenard. L’occasion de parler Bretagne.
Qu’est-ce qu’être français pour vous ?
Mona Ozouf : « Vous avez le chic pour poser la question océanique (rires). Il faudrait un traité de philosophie pour y répondre. Si j’avais à définir l’identité française, je dirai que c’est le pays de la littérature, des femmes, d’une certaine forme de civilité… Ce en quoi ce que je dis est extrêmement loin de ce qui s’exprime dans la rue aujourd’hui. »
Avec quelle idée de la France avez-vous grandi ?
Mona Ozouf : « Une idée qui avait de quoi me rendre perplexe sur le sentiment national, parce que j’ai été élevée dans une famille d’instituteurs bretons dans le public, mais mon père était un militant de l’idée régionale, peut-être même frottée d’autonomie. La France n’était pas « la maison ». Elle n’était pas très amicale. »
Être breton rimait avec un sentiment de honte, d’où venait-elle ?
Mona Ozouf : « Elle venait du portrait de la Bretagne qu’ont longtemps fait les écrivains. Dans la littérature, les Bretons étaient des « corps mal lavés », « des esprits grossiers » et des êtres qui ne pouvaient parler leur langue qu’avec un bâillon dans la bouche disait Mérimée. Cette image de la Bretagne répandue par ces écrivains français, j’ai appris très jeune à la détester. Par exemple, une des détestations à la maison était Mme de Sévigné qui avait osé dire de nous les Bretons : « ‘mea culpa’, c’est le seul mot de français qu’ils sachent ! » Enfant j’avais la tête pleine de ce sentiment. »
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Article publié sur France Inter.
23 Mar 2019 | À la une, Actualités
Depuis 3 ans, Breizh 5/5 et Bretagne prospective organise les rencontres de la Bretagne à Pontivy. La dernière édition a permis de réunir plus de 150 personnes ainsi qu’une trentaine d’exposants.
Leurs échanges, leurs réflexions sur des thèmes tels que l’économie de proximité, le tourisme, ou les langues permettent d’envisager des actions très concrètes.
C’est ce qui nous donne envie d’aller plus loin et de vous inviter en novembre prochain pour faire grandir la Bretagne !
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23 Mar 2019 | À la une, Actualités
Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.
Pour cette sixième escale de « construire une réalité utile », nous découvrons l’association « Mignoned ar brezhoneg » basée à Vannes (Propos recueillis auprès de Divi Kerneis).
La vie et l’avenir d’une langue s’apprécient à leur degré d’intégration dans la vie quotidienne. Un enjeu fondamental pour la langue bretonne, dont le nombre de locuteurs a diminué de près de 16% entre 1997 et 2018 (selon sondage TMO). La plateforme « Stal.bzh », sera lancée le 8 Juin prochain lors de Gouel Broadel ar Brezhoneg (La fête de la langue bretonne) à Langoned, par l’association « Mignoned ar brezhoneg ». Ce projet propose de relever ce défi et de mettre en lumière les entreprises qui font le choix de soutenir, de porter et faire vivre la langue bretonne au quotidien.
Relever le défi de la langue
Fondée en 2013 avec la volonté « d’être un outil au service de la langue », l’association « Mignoned ar brezhoneg » (littéralement « les amis de la langue bretonne ») s’engage sur les cinq départements pour la réappropriation du breton par la société civile et notamment par les entreprises.
Et c’est justement vers ces dernières que se positionne aujourd’hui l’association qui compte 38 membres. Certes, de nombreuses structures font un travail quotidien formidable pour la promotion de la langue, son enseignement et son animation. Mais le monde économique reste encore largement inexploré. Pourtant, un nombre croissant de professionnels n’hésitent plus à franchir le pas et utilisent le breton dans leur communication voire dans la vie interne de leur société.
La langue dans le monde économique
C’est fort de ce constat que l’association, dont les bureaux sont installés à Vannes, a décidé d’accompagner les acteurs. Son réseau de professionnels bilingues lui permet de proposer des services de qualité pour la conception et la traduction de campagnes de communication.
Vecteur de différenciation positive, le breton est générateur de valeurs tant symboliques qu’économiques. En effet, il recèle de véritables pépites de marketing pouvant booster l’économie locale en assurant à la langue un bel avenir.
Mettre en lumière les bonnes initiatives
Aujourd’hui, l’association déclarée d’intérêt général, se lance un nouveau défi avec le lancement en Juin prochain de la plateforme « Stal.bzh ». Il s’agit de mettre en lumière tous les amis de la langue dans le monde économique. Qu’elles soutiennent la langue ou l’utilisent dans leur quotidien, nos entreprises sont d’ores et déjà invitées à s’inscrire. Les utilisateurs du site, bretonnants ou non, pourront ainsi diriger leurs actes d’achat vers ces entreprises.
Un mariage unique en Bretagne mais qui connaît déjà un très large succès au Pays Basque où « l’eusko » (une monnaie locale) valorise l’économie en langue basque.
Avec « Stal.bzh », nous pourrons donc très prochainement soutenir notre économie, notre culture et notre langue pour faire grandir la Bretagne.
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Loïck Roulaud
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A la rencontre de « Reder Bro »
A la rencontre du .bzh
21 Mar 2019 | À la une, Actualités
Mercredi 20 Mars 2019, Loïck Roulaud, chargé de mission au sein de Bretagne prospective, était sur le plateau de l’émission « l’instant T » pour évoque la question du « Breizh marketing ». Une réflexion qui suit un travail de plusieurs mois de l’association sur le terrain à la rencontre des acteurs qui s’identifient à cette région qui bouge.
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21 Mar 2019 | Actualités
Le Brestois Loïck Roulaud a travaillé, pendant quatre mois, au sein du laboratoire d’idées Bretagne prospective, sur une étude portant sur l’utilisation des mots « Breizh » et « Bretagne » dans les noms des entreprises. Il anime ce jeudi à Quimper une conférence sur la question (*).
Combien d’entreprises ont le mot « Breizh » dans leur nom ?
Nous pouvons avoir un ordre d’idée par le biais d’indicateurs comme le greffe des entreprises ou encore l’Inpi (Institut national de la propriété intellectuelle, NDLR). Ils comportent des limites car certains artisans ne vont pas voir l’intérêt de protéger leur nom de marque. Sur l’Inpi, 789 entités sont enregistrées en « Breizh » et 951 pour « Bretagne ». Quand on parle de marketing et ancrage régional, on élimine l’île de France et Paris, qui sont des objets internationaux. Paris, par exemple, est recensé 14 000 fois. En guise de comparaison, pour la Corse et le Pays Basque, les chiffres sont nettement inférieurs : 500 pour Corse et 200 à 300 pour Pays Basque. Le phénomène s’inscrit vraiment en Bretagne, d’une manière très forte que l’on ne retrouve pas forcément dans d’autres régions.
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Article d’Hélène Caroff publié sur Le Télégramme