1 Fév 2019 | Actualités
Moins bien pourvues en transports en commun que les villes, les zones rurales innovent pour offrir des alternatives à la voiture individuelle. Exemples avec le département du Nord et le Pays de Ploërmel, lauréat de French mobility.
« Sur notre territoire, les déplacements en voiture sont faciles, voire trop faciles, ce qui limite la recherche d’alternatives pour se déplacer ». Pierrick Allard, directeur du pays de Ploërmel – cœur de Bretagne (Morbihan), résume en quelques mots la difficulté qu’ont les zones rurales à promouvoir les alternatives à la voiture. Ainsi, selon une étude de l’observatoire de la mobilité émergente, 73 % des habitants des zones rurales ont un usage quotidien de la voiture, contre 28 % dans les villes centres des métropoles. L’absence d’alternatives, mais aussi parfois la facilité et la liberté qu’offrent les déplacements en voiture freinent le développement d’une mobilité plus durable. Pourtant, le budget carburant pèse sur le pouvoir d’achat des ménages et les enjeux environnementaux accentuent la nécessité de changer de modèle de mobilité.
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Article de Sophie Fabrégat publié sur actu-environnement.com
31 Jan 2019 | Actualités
Organisés par l’Etat, l’ADEME Bretagne et la Région Bretagne, les Trophées bretons du développement durable valorisent chaque année les plus belles initiatives prises par les acteurs bretons en matière de développement durable.
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25 Jan 2019 | Actualités
La Bretagne oubliée des nouvelles cartes maritimes de l’Europe : faisons le point.
Confrontée au Brexit et à la nécessité de développer des liaisons maritimes directes entre l’Irlande et l’Europe, la Commission Européenne avait souhaité renforcer les grands ports de Rotterdam et Anvers en oubliant les ports du Nord-Ouest de la France et, plus encore, les ports bretons. Le 10 janvier, suite à l’action de plusieurs députés européens, le Parlement Européen a voté l’intégration de ces ports oubliés dans le « réseau central », ce qui leur donnerait un accès à une enveloppe de subventions européennes. Cependant, comme toujours en Europe, la décision finale appartiendra aux États nationaux et au Conseil européen.
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Article rédigé par François Arbellot-Repaire publié sur www.nhu.bzh
23 Jan 2019 | Actualités
Passer de la culture de légumes à la culture d’algues sous serres, ce n’est pas la mer à boire. C’est du moins la conviction et l’audacieux pari de Jean-François Jacob. Le légumier du Léon, ex président de la puissante Sica de Saint-Pol-de-Léon (un millier d’adhérents) ), voulait diversifier ses activités. Mais il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère puisque l’énorme projet qu’il conduit devrait bientôt déboucher sur la première serre de macroalgues algues au monde, à Saint-Pol-de-Léon sous l’égide de la société Berzhin-Breizh (algue bretonne), comme il l’a révélé au Télégramme.
Pour un légumier, cela paraît un brin extravagant mais n’est-on pas ici sur les terres de ces paysans qui ont naguère créé la Brittany Ferries, aujourd’hui première compagnie française de transport de passagers ? De la terre à la mer, il n’y a qu’un pas. Et vice-versa dans ce pays de terriens marins.
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Article de René Perez publié sur bretagne-bretons
17 Jan 2019 | Actualités
Des passionnés du patrimoine aimeraient que Rennes assume son identité bretonne. Ils proposent d’y installer des statues rappelant les codes régionaux. Leur projet a été retenu par la Ville pour son budget participatif.
Rennes n’est pas la Bretagne. Le reproche est souvent fait à la capitale régionale. Et plus on s’éloigne vers l’ouest, plus il est présent dans les discussions de comptoir. L’inauguration, l’année dernière, de la ligne à grande vitesse (LGV), mettant la ville à 1 h 30 de Paris, a amplifié le phénomène, laissant entendre que la ville administrée par Nathalie Appéré ne serait plus qu’une lointaine banlieue. Si cette vision relève plus de la caricature que d’une réelle étude sociologique, il n’empêche. Les Parisiens y sont effectivement de plus en plus nombreux, et la ville se densifie au risque de perdre le peu d’identité bretonne qui lui reste. C’est en tout cas le constat fait par la toute jeune Association Patrimoine Commun, créée en novembre dernier et réunissant une soixantaine de passionnés.
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Article de Philippe Créhange publié sur Le Télégramme.