Breton(ne) tu dois aller à Paris : Toujours cette farouche volonté de nous mener à Paris

Article publié sur le site nhu.bzh

train_tgv_Bretagne.-1900x700_cOn entend et on lit un peu partout et depuis trop longtemps une même ritournelle. « Il faut absolument mettre la Bretagne à trois heures de la capitale en train ».
Et on ne précise pas de quelle capitale européenne il s’agit. Mais comme il s’agit de voie ferroviaire et de trois heures, il faut en déduire qu’il s’agit de Paris.
Allez, entre nous, faisons un petit sondage et posons-nous les bonnes questions.

A Paris, pour y faire quoi ?

De multiples raisons peuvent nous envoyer à Paris.

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L’appli Stag, un lien pour localiser les Bretons dans le monde

Article de Alain Bihel dans Ouest-France du 9 août 2016

stagC’est bien connu, les Bretons sont établis partout dans le monde. Une appli pour smartphone permet désormais de les localiser quand on a besoin d’eux.

Des Bretons 2.0

Besoin d’aide, envie de boire un verre et parler breizhou, même en voyage à l’autre bout du monde ? Stag est une appli imaginée par deux Costarmoricains et un Finistérien, pour créer du lien entre les Bretons, tout autour de la planète. En un coup de pouce, on lance l’appli sur le smartphone et on localise les membres les plus proches de nous, prêts à rendre service, héberger, partager un repas…
La notion de communauté bretonne n’est pas une nouveauté et chacun a une anecdote à raconter sur ces rencontres improbables autant qu’inattendues vécues en un point quelconque du globe. La légendaire entraide entre expatriés a donné naissance à des réseaux, des sites internet et des associations très vivantes. Stag facilite ce lien entre des personnes qui ont les mêmes attaches à leur région, d’origine ou de coeur.

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Breizh Club, une nouvelle marque bretonne

Article de Marine Lathuillière dans Ouest-France du 27 août 2016

Maylis Pilliaudin et Mathias Luco

Maylis Pilliaudin et Mathias Luco

Deux jeunes entrepreneurs basés à Rennes ont lancé Breizh Club, une marque de vêtements en ligne, jouant sur les codes de la culture bretonne.

Lancée officiellement il y a un mois, la marque Breizh Club surfe sur la vague de la culture bretonne nouvelle génération. Ses tote bags, sweats et t-shirts affichent phrases et dessins à l’effigie de la Bretagne.

Aux commandes ? Mathias Luco, 27 ans, originaire de Saint-Brieuc, et Maylis Pilliaudin, 25 ans, de Rennes, aux profils complémentaires. Le premier s’occupe du graphisme alors que la 2e est orientée communication.

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La permaculture en Bretagne : laquelle ?

permacultureenbretagneOn trouve sans doute autant de définitions de la permaculture qu’il existe de permaculteurs, tout simplement car ce courant d’actions diffère selon les lieux et « vise à stopper le biocide en cours » (E. Escoffier). De manière large, elle peut être considérée comme « une méthode de conception permettant de créer des environnements aux besoins des êtres humains tout en respectant la nature » (Brin de paille). Toutefois, on s’oriente ailleurs vers l’idée d’un « jardinage auto-fertile », la création d’une « abondance biodynamique », d’une « culture biointensive », d’un « mode d’action pour renforcer la biodiversité », etc.

Un point intéressant est que le concept peut être formulé de façon simple (renforcer la production écologique du vivant) tout comme de façon compliquée et systémique. Ainsi, la rosace ou « fleur de permaculture » a été inventée par l’australien David Holmgren fin 2008 (ci-dessous) et est désormais présentée avec diverses variantes. (suite…)

Bretagne : où aller faire ses courses ?

C’est a priori le critère prix qui oriente nos achats. Toutefois, réaliser 20 km pour aller chercher une baguette n’est pas forcément une bonne affaire vu le prix du déplacement. De même, « nos emplettes sont aussi nos emplois » et des critères éthiques ou de qualité sont aussi à prendre en compte (traçabilité et durée de vie des produits pour éviter le gâchis, sécurité sanitaire, emploi local, etc.).

Aujourd’hui, « faire ses courses » de manière efficace est donc une opération très complexe. La grande distribution et même les associations de consommateurs de type « Que choisir ? » communiquent uniquement sur les prix à la caisse en oubliant en amont tous les coûts induits, notamment celui des déplacements et parfois du stationnement ou de la livraison. Ils oublient aussi les effets induits de nos achats sur le territoire. Or, l’acte d’achat est sans doute le levier démocratique le plus profond pour orienter la société vers ce que chacun juge légitime (bio, label, emplois territoriaux…). La démocratie est aussi dans le panier de la ménagère.

De fait, une étude un plus poussée permet peut-être de mieux s’y retrouver. Elle donne différentes informations sur l’originalité commerciale bretonne, envisage certaines spécificités régionales, pose enfin quelques questions de fond sur l’avenir ou les opportunités commerciales dans différents territoires (l’avenir des commerces dans les centres-villes, etc.). (suite…)

De la mer au meritoire – Faut-il aménager les océans ?

« La mer est ton miroir ». Elle devrait aussi être notre boussole. C’est le sens du dernier essai de Jean Ollivro, en forme d’inventaire et de plaidoyer. Deux tiers des habitants de la planète vivent à moins de 60 km des côtes. Mais paradoxalement, la mer est pensée comme un  merdorado  mythifié plutôt que comme un meritoire. Jean Ollivro nous invite à dépasser une représentation trop terrienne de la mer pour explorer les océans dans leurs cinq dimensions : la surface et le dedans bien-sûr, mais aussi l’au-dessus, le plancher et le sous-sol.  Un système complexe et vivant qu’il nous appartient d’appréhender sous toutes ses facettes pour bâtir un véritable projet mer.

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