Du rêve aux possibles ! Le devenir breton

Le Breton a sans doute deux terribles défauts. Le premier est d’exister. Le second est d’être pragmatique.

Dans le premier cas, ce livre apparaît au moment le plus inattendu, alors qu’aucun candidat ne parle de territoires ou même de « Régions ». Les « Régions » ? Vous n’y pensez pas ! Le Front National exige même leur suppression. La Bretagne est hors-sujet. Aucun prétendant n’en parle. C’est la France comme si. C’est Paris, la ville lumière. Mais en déplacement à Barcelone. Comme si la Bretagne n’existait pas. Comme si les Bretons n’existaient pas.

Sauf qu’ils existent. Tout, dans ce livre, s’écrit à l’opposé du magma présidentiel actuel. (suite…)

Bretagne : et si on faisait rouler les camions au gaz ?

Article de Camille Allain sur 20minutes.fr

La France compte plus de 600.000 poids lourds qui circulent chaque jour sur ses routes. Equipés de moteurs dépassant parfois les 500 chevaux, tous ces camions roulent au diesel. Pour tenter de limiter leur impact sur la qualité de l’air, certaines collectivités aimeraient les voir carburer au gaz naturel pour véhicules (GNV). Problème : il n’existe quasiment pas de stations permettant aux transporteurs de faire le plein. (suite…)

Alain Rey : « Le français a assassiné le breton »

Article publié sur 20minutes.fr

Entretien – Originaire du Puy-de-Dôme mais attaché à la Bretagne où il passe tous ses étés du côté de l’Aber-Wrac’h, le célèbre lexicographe Alain Rey vient de publier une nouvelle édition du Dictionnaire historique de la langue française. L’occasion de rappeler ce que le français doit au breton, mais aussi comment il est responsable de la disparition des langues régionales…

Votre dictionnaire historique montre que le français est une langue qui s’est toujours nourrie de multiples apports et influences, parmi lesquels il y a le breton… (suite…)

La Bretagne a une carte majeure à jouer dans le biogaz

Article de Flora Chauveau paru dans Ouest-France

Une unité qui transforme les déchets agricoles et agroalimentaires en énergie : c’est le concept du méthaniseur qui est inauguré ce vendredi à Quimper (Finistère). L’un des plus grands dans l’Ouest. Entretien avec Cédric de Saint Jouan, PDG de Vol-V, l’entreprise gestionnaire du méthaniseur.

Le biométhane, c’est quoi ?

Il s’agit d’un processus de fermentation qui permet de produire de l’énergie à partir de déchets comme le lisier, les boues d’épuration, les ordures ménagères. La matière organique se putréfie et produit du biogaz, composé de CO2, de méthane et d’impuretés comme le souffre. Le biogaz peut être utilisé dans les moteurs ou produire électricité et chaleur. Mais il peut aussi être filtré et devenir du biométhane. Mélangé au gaz naturel, il est distribué dans le réseau GrDF.

L’intégralité de l’article

Les enjeux du Brexit pour la Bretagne

Une étude du CESER de Bretagne
24 juin 2016 au matin, l’Europe découvre avec surprise le résultat du vote de la veille : 51,9 % des électeurs britanniques ont voté en faveur du Brexit, c’est-à-dire de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Passée cette première réaction, les États, les autorités locales et régionales, les acteurs socio-économiques et les citoyens prennent conscience qu’ils font face à un événement marquant de l’histoire européenne et que de nombreux paramètres sont désormais à redéfinir. Quels sont les enjeux du Brexit pour la Bretagne ?

Dans ce document, le CESER s’est attaché à apporter des éléments de réponse à cette question à partir d’une analyse de la diversité et de la richesse des relations existant entre la Bretagne et le Royaume-Uni. Le CESER a ainsi tenté d’objectiver les conséquences économiques, sociales, environnementales et territoriales du Brexit qui pourraient être importantes pour la Bretagne.

Synthèse de l’étude du Ceser

Météo Bretagne : enfin une météo pour plus de développement

Article publié sur le site Construire la Bretagne

Dans sa thèse sur le climat breton, Vincent Dubreuil soulignait la particularité climatique de la péninsule. D’un côté, il s’agit de la région en France ayant la plus grande homogénéité climatique annuelle. De l’autre, elle est la plus complexe en raison de la variabilité temporelle (les sautes d’humeur du climat) et territoriales (150 mm par an d’écart de pluie entre Lorient et Port-Louis, pourtant distants de 3 kilomètres !).

Tout cela explique sans doute que « le temps qu’il fait » est un enjeu permanent de préoccupation des Bretons et un enjeu économique très singulier. Ici, chacun sait que les prévisions nationales sont notoirement insuffisantes pour décrire la complexité des phénomènes. Le temps change certes selon les flux d’ensemble, mais aussi selon les marées, les vallées, l’altitude, l’exposition, les situations d’abri etc. et il existe des confettis climatiques connaissant des réalités extrêmement différentes (ensoleillement, précipitations, etc.). (suite…)