Breizh Club, une nouvelle marque bretonne

Article de Marine Lathuillière dans Ouest-France du 27 août 2016

Maylis Pilliaudin et Mathias Luco

Maylis Pilliaudin et Mathias Luco

Deux jeunes entrepreneurs basés à Rennes ont lancé Breizh Club, une marque de vêtements en ligne, jouant sur les codes de la culture bretonne.

Lancée officiellement il y a un mois, la marque Breizh Club surfe sur la vague de la culture bretonne nouvelle génération. Ses tote bags, sweats et t-shirts affichent phrases et dessins à l’effigie de la Bretagne.

Aux commandes ? Mathias Luco, 27 ans, originaire de Saint-Brieuc, et Maylis Pilliaudin, 25 ans, de Rennes, aux profils complémentaires. Le premier s’occupe du graphisme alors que la 2e est orientée communication.

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La permaculture en Bretagne : laquelle ?

permacultureenbretagneOn trouve sans doute autant de définitions de la permaculture qu’il existe de permaculteurs, tout simplement car ce courant d’actions diffère selon les lieux et « vise à stopper le biocide en cours » (E. Escoffier). De manière large, elle peut être considérée comme « une méthode de conception permettant de créer des environnements aux besoins des êtres humains tout en respectant la nature » (Brin de paille). Toutefois, on s’oriente ailleurs vers l’idée d’un « jardinage auto-fertile », la création d’une « abondance biodynamique », d’une « culture biointensive », d’un « mode d’action pour renforcer la biodiversité », etc.

Un point intéressant est que le concept peut être formulé de façon simple (renforcer la production écologique du vivant) tout comme de façon compliquée et systémique. Ainsi, la rosace ou « fleur de permaculture » a été inventée par l’australien David Holmgren fin 2008 (ci-dessous) et est désormais présentée avec diverses variantes. (suite…)

Bretagne : où aller faire ses courses ?

C’est a priori le critère prix qui oriente nos achats. Toutefois, réaliser 20 km pour aller chercher une baguette n’est pas forcément une bonne affaire vu le prix du déplacement. De même, « nos emplettes sont aussi nos emplois » et des critères éthiques ou de qualité sont aussi à prendre en compte (traçabilité et durée de vie des produits pour éviter le gâchis, sécurité sanitaire, emploi local, etc.).

Aujourd’hui, « faire ses courses » de manière efficace est donc une opération très complexe. La grande distribution et même les associations de consommateurs de type « Que choisir ? » communiquent uniquement sur les prix à la caisse en oubliant en amont tous les coûts induits, notamment celui des déplacements et parfois du stationnement ou de la livraison. Ils oublient aussi les effets induits de nos achats sur le territoire. Or, l’acte d’achat est sans doute le levier démocratique le plus profond pour orienter la société vers ce que chacun juge légitime (bio, label, emplois territoriaux…). La démocratie est aussi dans le panier de la ménagère.

De fait, une étude un plus poussée permet peut-être de mieux s’y retrouver. Elle donne différentes informations sur l’originalité commerciale bretonne, envisage certaines spécificités régionales, pose enfin quelques questions de fond sur l’avenir ou les opportunités commerciales dans différents territoires (l’avenir des commerces dans les centres-villes, etc.). (suite…)

De la mer au meritoire – Faut-il aménager les océans ?

« La mer est ton miroir ». Elle devrait aussi être notre boussole. C’est le sens du dernier essai de Jean Ollivro, en forme d’inventaire et de plaidoyer. Deux tiers des habitants de la planète vivent à moins de 60 km des côtes. Mais paradoxalement, la mer est pensée comme un  merdorado  mythifié plutôt que comme un meritoire. Jean Ollivro nous invite à dépasser une représentation trop terrienne de la mer pour explorer les océans dans leurs cinq dimensions : la surface et le dedans bien-sûr, mais aussi l’au-dessus, le plancher et le sous-sol.  Un système complexe et vivant qu’il nous appartient d’appréhender sous toutes ses facettes pour bâtir un véritable projet mer.

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Le Breton Alain Glon ouvre une usine pilote en Chine

Article publié dans Ouest-France du 18 mai

L’entrepreneur morbihannais Alain Glon, associé à une université chinoise, vient d’ouvrir, dans le Shandong, une usine pilote, vitrine du savoir-faire français en matière de nutrition animale.

Si des Chinois investissent en Bretagne, comme Synutra, fabricant de poudre de lait à Carhaix, des industriels bretons savent aussi partir à la conquête des énormes potentialités du marché agroalimentaire chinois. « Si on ne va pas à la Chine, c’est la Chine qui viendra à nous… », pronostique Alain Glon.

L’ancien dirigeant du groupe Glon-Sanders, leader français de l’alimentation animale, connaît l’Asie de longue date. Au-delà de contacts commerciaux, il y a aussi noué, au fil du temps, de solides « relations humaines », dans le Shandong notamment, la province chinoise jumelée à la Bretagne, et, comme elle, grande région d’élevage.

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La Maillette, la monnaie locale qui frappe fort

Par Guewen Sausseau sur http://www.eco-bretons.info/

MailletteDepuis près deux ans, en pays de Rance, et particulièrement autour de Dinan (22), on peut payer ses achats en Maillette. Cette monnaie locale complémentaire compte désormais une centaine d’utilisateurs et une cinquantaine de prestataires.

Le 17 mai prochain, la Maillette fêtera ses deux ans. Deux ans que cette monnaie locale complémentaire est en circulation mais, avant ça, il aura fallu deux ans et demi pour la mettre en place. « Il y a eu beaucoup de discussion, beaucoup de débat, autour du comment mais surtout du pourquoi une monnaie locale complémentaire », explique Gérard Mary, membre du collectif qui gère la Maillette, avant d’ajouter : « On s’est donné du temps pour répondre à ces questions quasi philosophiques ».

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