13 Mar 2019 | À la une
Depuis le 1er mars, les habitants de la Guerche-de-Bretagne, près de Rennes, peuvent recycler leurs bouteilles plastiques, et en contrepartie, gagner des bons d’achat. Tout cela grâce au kiosque de collecte installé sur le parking du Super U de la commune en partenariat avec la société Cristaline.
Une bouteille, un centime
Dans cette machine, les bouteilles déposées rapportent 1 centime d’euros que le client de la grande surface peut ensuite utiliser en faisant ses courses.
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Article d’Eric Nedjar publié sur le site de France 3 Bretagne
12 Mar 2019 | À la une
Atlantique délices s’est faite spécialiste de la crêpe bretonne traditionnelle sucrée et la crêpe fourrée au chocolat, qu’elle décline sous différentes marques magasins, dans les grandes surfaces, en France, en Europe et aux Etats-Unis (20 % de la production est exportée). Elle emploie une trentaine de salariés. La fabrication des crêpes est garantie pur beurre, sans conservateur et fabriqué avec des produits locaux ou régionaux.
Vincent Delarue, l’actuel directeur, a fait intégrer l’entreprise dans le réseau Produit en Bretagne, par conviction personnelle et aussi pour perpétuer la tradition des créateurs de l’entreprise, la famille Bernard, il y a 30 ans. Chaque produit qui sort de l’usine est discrètement estampillé « Produit en Bretagne, ZI de la Croix- Blanche 44260 Malville.
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Article publié sur ouest-france.fr
10 Mar 2019 | À la une
Maire de Cancale et conseiller départemental, Pierre-Yves Mahieu, estime qu’une ordonnance sur le statut coopératif agricole est une menace pour ce modèle très présent en Bretagne.
« La loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable prévoit une ordonnance sur le statut coopératif agricole (article 11). Les coopératives agricoles, agréées dans un territoire précis pour des activités précises, ont pour mission première la juste rémunération des agriculteurs dans la durée et un apport de services aux meilleurs coûts », rappelle Pierre-Yves Mahieu, conseiller départemental d’Ille-et-Vilaine et maire de Cancale.
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Article publié dans Ouest-France
8 Mar 2019 | À la une, Actualités
Forte d’un tissu de Tpe et de Pme très dense, la Bretagne compte près de 170 000 entreprises de proximité pour plus de 200 000 emplois salariés.
C’est un secteur très dynamique puisque que l’on compte pas moins de 13 000 nouvelles entreprises créées chaque année sur nos 5 départements. Inscrite dans l’économie sociale et solidaire, la Bretagne est la première région de France sur ce secteur.
Bretagne Prospective vous propose donc cette semaine un focus sur ce sujet, à voir et à revoir ici
8 Mar 2019 | À la une, Actualités
Voilà un mois que Bretagne Prospective vous propose d’embarquer pour une formidable aventure à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.
Pour cette quatrième escale de « Construire une réalité utile », nous partons à la rencontre de la plateforme « Breizh Barter » à Brest.
Depuis le début de l’année 2019, le troc (ou « barter » pour les anglophones) est possible pour nos entreprises bretonnes ! Si des expériences similaires émergent outre-Atlantique et chez nos voisins européens depuis une dizaine d’années ce n’était pas encore le cas chez nous. Pourtant, la Bretagne est forte d’un tissu entrepreneurial très dense avec pas moins de 13 000 nouvelles structures créées chaque année. C’est aujourd’hui chose faite avec la plateforme « Breizh Barter ».
Une solution d’économie circulaire pour les entreprises…
Très innovante, cette plateforme permet de mettre en relation des entreprises bretonnes au sein d’un réseau à taille humaine. Basée sur le principe du donnant-donnant, cette antenne régionale de « France Barter » permet aux sociétés de s’échanger biens et services sans apports monétaires. Mais le concept ne se résume pas à cela. En effet, ce service introduit le « barter » : une unité de compte à valeur fixe ou 1 « Barter » égal 1 euro.
Ainsi chaque membre se voit doté d’une trésorerie créditée ou débitée en fonction de ses échanges. Ce principe de paiement par compensation rend donc possibles les échanges multipartites et différés dans le temps peu éloignés d’une forme d’économie circulaire. Dans les faits, un entreprise finance le service d’une société X par la vente à Y de ses propres compétences.
…ancrée dans la culture bretonne
Très prégnante en Bretagne, la culture de la mutualisation et de la coopération trouve ici une nouvelle application aux services des entreprises. Avant tout dédiée aux TPE et PME, cette plateforme permet de financer ses achats sans impacter les finances de sa société. Un atout de poids pour les acteurs économiques bretons car en adhérant à ce réseau, ils dynamisent leurs activités en concourant à la pérennisation de l’ensemble du tissu économique local.
C’est aussi un formidable outil de synergies qui place la coopération comme levier d’action et de croissance. Dans un contexte de compétitivité croissant, cette expérience tend à prouver qu’une autre réalité est possible. Il est certain qu’en Bretagne cette plateforme devrait rapidement prendre racine tant elle semble correspondre aux valeurs de solidarité et de mutualisme propres à notre région.
Le troc, activité ancestrale s’il en est, s’annonce donc avec « Breizh Barter » comme une solution crédible au développement de nos entreprises locales.
Loïck Roulaud
Pour en savoir plus
Articles précédents :
Breizh Wash, la lessive qui prend soin de la Bretagne
A la rencontre de reder bro
Un point pour la Bretagne
3 Mar 2019 | À la une
En adhérant au réseau Breizh 5/5, la ville de Guérande affiche une nouvelle fois sa cohésion. Gwenn rann : c’est bien sûr la parcelle ou portion du pays blanc. C’est une terre depuis 1000 ans pour le moins bretonne et qui a joué un rôle historique majeur, que ce soit dans le commerce du sel ou au plan politique (le traité de 1365 qui met fin à la guerre de ligue). Résidence d’Anne de Bretagne qui fuyait la peste qui sévissait à Nantes, le blason historique et herminé de la ville a donné lieu à un logo qui ne fut pas ici détourné. Il a simplement repris les codes bretons. De même, c’est sur le fond une ville qui n’a jamais joué avec l’excès de modernité, a refusé de justesse mais clairement l’artificialisation du marais salant par des projets immobiliers. La Bretagne pour elle, c’est une affirmation et une continuité. Placée de force dans une Région dite des Pays de la Loire, elle promeut dès 2002 l’appellation touristique « Bretagne Plein Sud » et refuse la promotion des marchands de savonnette ligérienne qui voulaient la banaliser. Guérande, la cohérence toujours. La fierté de la Bretagne et d’une identité. Non pour elle-même mais pour écrire une histoire politique en lien avec les gens, en lien avec l’économie et les activités. (suite…)
3 Mar 2019 | À la une, Actualités
Pour ce troisième volet de notre série, nous avons fait le choix de nous intéresser à ceux qui, comme Guillaume Ropars, font le choix de faire référence à la Bretagne dans leur image de marque.
Tendance récente et de plus en plus prégnante, ce « Breizh marketing » peuple notre quotidien. Coupler son identité d’entreprise ou d’association à un territoire n’est pas neutre et si ce choix est un atout indéniable, il recèle aussi une certaine prise de risque.
En effet faire de son ancrage breton un argument communicationnel engage fortement. C’est à la fois le gage d’une certaine qualité, de traçabilité et d’inscription dans l’économie bretonne.
Cette nouvelle vidéo vous propose d’explorer plus avant ce thème afin de l’envisager d’une toute autre manière.
Visionner la vidéo
3 Mar 2019 | À la une, Actualités
Depuis deux semaines, Bretagne Prospective vous propose d’embarquer pour une formidable aventure à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.
Troisième escale de « Construire une réalité utile » : à la rencontre de Guillaume Ropars, fondateur de Breizh Wash.
Si vous entendez quelqu’un raconter qu’il arrose son jardin avec l’eau de sa lessive, n’appelez pas l’agence de l’eau ! C’est sans doute qu’il utilise la lessive Breizh Wash, lancée il y a plus de deux ans par Guillaume Ropars.
Revenir aux recettes de grands-mères
Dans les années 1960 et 1970, les industriels ont synthétisé tous les ingrédients qu’utilisaient nos aïeuls pour laver le linge. En perdant ce savoir-faire, nous avons laissé la place à la chimie fine et à un marché ultra monopolistique. Aujourd’hui il semblerait bien ardu de vouloir s’en débarrasser et de revenir à une conception plus artisanale.
C’est pourtant le défi que s’est lancé, il y a 14 ans, Guillaume Ropars. Militant écologiste de longue date, il ne trouvait pas de lessive répondant à ses aspirations. Ce cariste de formation décide alors d’inventer sa propre recette. Pendant une année, il compile les informations et teste plusieurs formules pour enfin trouver celle qui lui convient. Et il faut dire que la tâche n’était pas simple puisque, comme il le dit avec humour, « nos grands-mères n’utilisaient pas de sauce samouraï ou de ketchup ! ».
Son idée emporte rapidement l’adhésion de ses proches et pas à pas il se lance dans la commercialisation de son produit. Sa rencontre avec les consommateurs se fait d’abord sur les marchés où il bat le pavé pendant une dizaine d’années.
Au tournant des années 2010, la demande des consommateurs évolue vers davantage de production locale et respectueuse de l’environnement. C’est dans ce contexte que Guillaume Ropars décide de franchir le pas de la grande distribution et fonde, en 2016, sa marque « Breizh Wash » dont les produits sont aujourd’hui vendus dans les cinq départements.
La Bretagne au cœur
Pourquoi « Breizh Wash » ? Il est vrai qu’associer son image de marque à la Bretagne fait aujourd’hui vendre. Mais selon son fondateur, il s’agit avant tout d’un choix logique. La lessive étant conçue et fabriquée localement, il était normal pour que son nom fasse référence à la région. Gage de traçabilité et de qualité, le terme « Breizh » invoque une somme de valeurs positives : c’est l’assurance d’un savoir-faire. C’est aussi le signe de la proximité, ce qui n’est pas un vain mot pour cette société qui emploie 8 salariés à Plumaudan dans les Côtes d’Armor.
C’est en suivant cette même logique que Guillaume Ropars a décidé d’intégrer « Produit en Bretagne » en 2016, devenant alors la première marque de produits ménagers de l’association.
Cette importance du territoire se retrouve aussi et évidemment dans la lessive elle-même qui est conçue à base d’ingrédients naturels et biodégradables. Le label « Ecocert » qui orne son emballage en atteste d’ailleurs. Un investissement qui se retrouve également dans le partenariat avec Eau et Rivières de Bretagne.
De quoi avoir envie d’arroser son jardin avec l’eau de sa lessive afin de prendre aussi soin de la Bretagne.
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Loïck Roulaud
Article précédent : A la rencontre de Reder Bro
1 Mar 2019 | À la une
En Bretagne, les chiffres prévisionnels du vieillissement de la population sont connus et tout est en place pour affronter ce qui n’est pas un problème mais bien un défi. Le nombre des plus de 60 ans va augmenter d’un tiers d’ici 2040 et la population des plus de 75 ans va doubler (Source : Bretagne Prospective).
L’association du gérontopôle breton « Kozh Ensemble » rassemble les acteurs du territoire breton impliqués pour le bien vieillir. Associations, entreprises, pouvoirs publics et citoyens s’y rencontrent, échangent et expérimentent dans une démarche d’innovation sociale.
Les objectifs fondamentaux
1 : Permettre à chaque personne de bien vieillir, en prenant en compte la diversité des parcours de vie et des besoins ; par le développement d’une offre de services, de biens, de formations, de dynamiques de recherche, de soutien aux acteurs économiques et publics,… Conçus avant toute chose dans l’intérêt des seniors. Ainsi, les membres du gérontopôle s’engagent à faire primer l’utilité sociale et la personne sur la recherche d’un profit financier lors de toute action menée au sein de KOZH ENSEMBLE.
2 : Pour cela, favoriser la transversalité, l’interprofessionnalité, la cohérence et l’efficacité des actions gérontologiques par la réunion, la meilleure coordination et la création de synergies entre des acteurs de secteurs et statuts juridiques différents au sein de KOZH ENSEMBLE.
3 : Finalement, faire du vieillissement un atout pour le territoire. D’une part, dynamiser la compétitivité de la région grâce à un développement économique solidaire, notamment par la structuration d’une filière « économie des seniors ». D’autre part, favoriser l’équité territoriale par des propositions de solutions adaptées à chacun des territoires.
Les Labs : au cœur de Kozh Ensemble
Le Gérontopôle breton Kozh Ensemble est une pépinière d’expérimentations destinée à lancer des actions opérationnelles. Les labs sont des espaces de rencontre et de transversalité du gérontopôle. Ils rassemblent des personnes qui réfléchissent, échangent, partagent, co-construisent, lancent des projets, organisent des événements, conférences…
25 Fév 2019 | Actualités
Les Musées des Beaux-Arts de Nantes et de Rennes se sont associés pour présenter une exposition sur la peinture française du XVIIIe siècle en Bretagne. Il s’agit donc de facto, et ce n’est pas pour nous déplaire, d’une acception large, historique de la Bretagne où serait incluse la Loire-Atlantique (et après tout, où se trouve le château des ducs de Bretagne ?).
Quatre grands musées sont donc concernés : Nantes et Rennes, mais aussi Brest et Quimper, auxquels s’ajoutent quelques églises et de plus petits musées qui ont parfois des œuvres remarquables.
L’intégralité de l’article
Article de Didier Rykner publié sur latribunedelart.com