Un élu de ce bourg breton est à l’initiative d’un parc de six engins détenu par des habitants, qui couvre les besoins de la commune.
Il vit dans une longère isolée, au bout d’une route sans marquage desservant des lieux-dits de la campagne de Plélan-le-Grand, commune de 4 000 habitants bordant la forêt de Brocéliande, en Ille-et-Vilaine. Sur le seuil de la porte, Patrick Saultier savoure : « Lorsque j’ai découvert cet endroit paisible, j’ai voulu y vivre. Puis j’ai décidé de m’impliquer pour ce territoire. »
L’ingénieur de 53 ans montre d’un coup de menton « sa » contribution : six éoliennes de 100 mètres de haut et 82 de diamètre, dressées sur la colline en face.
A l’occasion de notre second épisode de « construire une réalité utile », Bretagne Prospective a choisi de se pencher sur le secteur du tourisme en Bretagne.
Représentant 8% du PIB Breton, il s’agit d’un secteur stratégique pour notre région.
Face à la concurrence nationale voire internationale, à l’émergence d’une nouvelle génération de touristes aux aspirations différentes, à une demande toujours plus prégnante d’égalité des territoires….
Bretagne Prospective vous propose plusieurs pistes pour envisager, dès à présent, le tourisme de demain et ainsi construire une Bretagne belle, prospère et ouverte sur le monde.
Depuis la semaine dernière, Bretagne Prospective vous propose d’embarquer pour une formidable aventure à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.
Deuxième escale de « Construire une réalité utile » : à la rencontre de Jean-Christophe Chorlay, fondateur d’Efflamm motors et de Reder Bro.
L’aventure d’une innovation bretonne : Efflamm motors
Si vous allez à Plestin-les-Grèves, dans le Trégor, vous croiserez sans doute la route de scooter surprenant. A mi-chemin entre le scooter classique et le segway, le « streetnaer » permet une expérience renouvelée des routes bretonnes. A propulsion électrique, il s’inscrit dans l’avenir des mobilités en alliant le plaisir au durable.
L’objectif de Jean-Christophe Chorlay est de développer une marque emblématique de véhicules électriques et bretons. Un projet soutenu par la technopole Anticipa de Lannion-Trégor. Conçu et assemblé dans les ateliers de Kergavarec à Plestin, toutes les pièces qu’il est possible de produire en Bretagne le sont. Comme HARLEY illustre l’esprit américain ou MORGAN le Made in United Kingdom, EFFLAMM souhaite réaliser Breton et de qualité. C’est pourquoi ‘’Graet e Breizh’’ (‘’fabriqué en Bretagne’’ en français) apparaît sur le logo de l’entreprise.
Ce premier véhicule, le STREETNAER revisite la philosophie originelle des premiers scooters du siècle dernier, sa présence sur les routes aujourd’hui est le fruit d’une longue aventure. En effet, il a fallu concevoir une machine sûre mais esthétique, assurant le plaisir de conduire tout en respectant les réglementations européennes. Un défi relevé, puisqu’en août dernier, le Streetnaer a obtenu par le CNRV (Centre National de Réception des Véhicules) son homologation routière.
RederBro : Courir la Bretagne d’une autre manière
Silencieux et accessible, le STREETNAER permet de « s’immerger » dans le paysage et de « visiter la Bretagne à vitesse humaine ». Par sa conception, le voyageur peut être assis ou debout, ce qui lui permet de profiter des paysages sans le moindre effort. De plus, à sa vitesse de randonnée de 25km/h sa batterie offre une autonomie de 140 km. De quoi voir du pays !
En fondant « Reder Bro » (le ‘’coureur de pays’’ en français), l’objectif est d’organiser des randonnées pour découvrir la Bretagne d’une autre manière, au contact des gens et du paysage mais aussi en évoquant le patrimoine, la culture et l’économie des lieux traversés. La presqu’île de Crozon, la côte de granit rose et le pays de Brasparts sont les premières destinations proposées par l’entreprise trégorroise.
Des lieux et des histoires à découvrir et à redécouvrir d’une manière aussi atypique qu’immersive en toute liberté.
Le cabinet d’études Elabe publie ce mardi, pour l’Institut Montaigne et France Info, son baromètre des territoires. Il révèle que les Bretons sont très attachés à leur région, optimistes pour l’avenir du territoire, mais les difficultés sociales restent bel et bien présentes.
La Bretagne, une terre où il fait bon vivre : c’est ce qui ressort de l’enquête « La France en morceaux » publiée ce mardi par le cabinet d’études Elabe, pour l’Institut Montaigne et France Info. Il s’agit d’un baromètre sociologique des territoires, qui dévoile, région par région, l’état d’esprit des habitants selon le lieu où ils vivent. Parmi les 10.000 Français interrogés, on dénombre environ 800 Bretons.
La semaine dernière, des dons recueillis en Louisiane par les associations Breizh Amerika et Souffles D’Espoir ont été officiellement versés au centre de recherche anti-cancer de Rennes, le Centre Eugène Marquis. Au printemps dernier, Breizh Amerika s’est associé à la « Cycle Zydeco » pour participer à une cyclo caritative au cours de leur événement annuel à travers la Louisiane.
Cycle Zydeco, une cyclo festive de 4 jours au cœur du pays cajun en Louisiane, marie à la perfection défi sportif et aventure touristique. Une délégation bretonne de 10 personnes, dont le champion du Tour de France, Bernard Hinault, a pris part à la course dans l’espoir de collecter des fonds pour la recherche contre le cancer.
Loïc Hénaff, président de Produit en Bretagne, ne manque pas d’ambition pour l’association. Vendredi 8 février à Quimper, il sera candidat à un second mandat. L’industriel finistérien précise ses priorités.
Quel chemin parcouru ! Créée pour valoriser la production bretonne portée par la grande distribution, Produit en Bretagne a élargi ses ambitions. Elle se veut désormais un réseau soutenant la dynamique bretonne. Gilets jaunes, Brexit, loi aliment, les défis ne manquent en 2019. Loïc Hénaff, président de l’association, dresse les priorités.
La Bretagne est grande, multiple et d’une incroyable richesse. Des femmes et des hommes agissent au quotidien pour son développement culturel, économique et social.
Bretagne Prospective vous propose de découvrir ces Bretons et leurs initiatives à l’occasion de cette série multimédia intitulée : « Construire une réalité utile ensemble ». Cette série a été réalisée lors des Rencontres Breizh 5/5 de Pontivy.
Vous retrouverez chaque semaine un programme court permettant d’envisager dès à présent des actions concrètes pour construire une Bretagne belle, prospère et solidaire.
Breizh, Bretagne, Naoned, Penn Ar Bed… Ces mots peuplent notre quotidien. Ils sont associés à des marques, des entreprises, des associations. Nous les voyons partout et de plus en plus. Ils nous sont familiers et pourtant, connaissons-nous vraiment les femmes et les hommes qui se trouvent derrière ? Plus encore, connaissons-nous les motivations qui les poussent à lier leur image de marque à ces appellations ?
Simple opération commerciale ? Certes, la Bretagne fait vendre, mais est-ce une explication satisfaisante ? Certainement pas, tant le phénomène touche l’ensemble des activités sociales et économiques de notre territoire.
Bretagne Prospective vous propose donc d’embarquer chaque semaine pour une formidable aventure à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge. A la rencontre de ceux qui convertissent l’émotion en action. Première escale : Quimper à la rencontre de David Lesvenan et du .bzh.
Un point essentiel pour la Bretagne
Un point… Cela peut vous paraître anodin, un petit rien du quotidien qui peuple l’Internet. Et pourtant ce point peut en dire long.
Jusque récemment, un internaute n’avait d’autre choix que d’adopter le .fr ou le .com. Les régions et leurs identités spécifiques devaient s’effacer devant la tentation de constituer une société numérique mondiale. Cependant au tournant des années 2000, le .cat (pour la Catalogne) a prouvé qu’un autre horizon était envisageable. De quoi donner des idées aux Bretons.
C’est ainsi qu’en 2014, la Bretagne devient la première région française à disposer de sa propre extension internet : le « .bzh ». L’association, basée à Quimper, affiche ainsi toute la force de l’identité bretonne.
La Bretagne pionnière
Pionnière et unique en France à son lancement en 2004, l’idée d’une extension régionale est née de l’ambition de faire exister concrètement la Bretagne sur la toile. Impulsé par Christian Ménard, alors député du Finistère, l’idée du « pik.bzh» (point en breton) emporte rapidement le soutien des collectivités bretonnes ainsi que de nombreux internautes.
Il faudra près de dix années de travail et une étude initiale réalisée par Bretagne Prospective pour le compte du Conseil régional, soutien décisif au projet, pour que l’association www.bzh obtienne la validation et l’inscription de l’extension sur Internet.
Alors que le .bzh fête ses cinq années d’existence en 2019, plus de 8 000 entreprises, associations et collectivités se sont enregistrées avec cette extension. Du Stade Brestois à Sabella, en passant par des collectivités comme Quimper, Vannes, Carhaix ou Lannion, nombreux sont ceux qui aujourd’hui ont fait le choix d’y adhérer.
Un atout pour le monde économique
Cet engouement prouve la force du sentiment de bretonnité et surtout son importance dans la création de valeurs. L’adhésion à ce nom de domaine ne serait se limiter qu’à un choix du cœur. En effet, l’association présidée par David Lesvenan, propose un service extrêmement sûr (l’un des moins spammés au monde). Il s’agit par ailleurs, d’un atout communicationnel : le .bzh marque tout à la fois un ancrage breton affirmé et la volonté de se différencier positivement dans l’univers digital. Pépite de sens, le terme breizh (dont bzh est l’abréviation), par son orthographe, est facilement mémorisable. De plus, il est associé à la proximité et au local, deux valeurs aujourd’hui importantes.
L’expérience fait aujourd’hui figure de modèle en France ainsi qu’en Europe. Rappelons que l’initiative, a fait des émules puisque la Corse (.corsica), Paris (.paris) puis l’Alsace (.alsace) se sont engagées dans la même démarche.
De quoi montrer que le « pik bzh » a été un précurseur à qui l’avenir a donné raison.
C’est indiscutablement l’un des projets les plus novateurs de Bretagne. La station de méthanisation de Loudéac (Côtes-d’Armor) sera la plus importante de Bretagne.
L’impressionnant chantier de construction de l‘unité de méthanisation de Loudéac (Côtes-d’Armor), entre Saint-Brieuc et Vannes, près de la station d’épuration de Calouët, est en voie d’achèvement. L’usine devrait être opérationnelle au début du second semestre 2019.
Une usine « écolo »
Biodéac, c’est le nom de cette usine de méthanisation, a pour objectif de valoriser la matière organique en produisant de l’énergie renouvelable.
L’usine produira aussi un fertilisant naturel, apte à se substituer aux engrais chimiques et au lisier.
L’article « Les ressources marines ne nous ont pas encore tout dit » publié dans le magazine Industries cosmétiques – n° 20 – décembre 2019, traite de la montée en puissance des actifs marins en cosmétique, notamment à travers le regard d’acteurs bretons tels qu’Agrimer, BiotechMarine Seppic, Lessonia et CBB Capbiotek.
« L’enjeu de la valorisation des algues à visée cosmétologique a porté le développement de toute une filière professionnelle implantée en Bretagne. (…) Riche d’une variété infinie d’actifs, (…) la mer a tout pour plaire en beauté et l’industrie surfe déjà bien la vague. En totale adéquation avec l’exigence de naturalité attendue par les consommateurs, l’alliance mer et cosmétologie évolue au rythme du développement des technologies et biotechnologies marines ajoutant à l’extraordinaire potentiel qu’elle recèle. »