Saint-Brieuc en Breizh 5/5

Saint-Brieuc en Breizh 5/5

La ville de Saint-Brieuc est sans doute une des plus complexes de Bretagne, que ce soit en termes d’organisation ou d’image. Dans le premier cas, c’est une ville née au Ve siècle d’un mariage armor-argoat qui explique sa croissance. Cet élément constitutif accroît aux XVIe-XVIIe siècles sa prospérité au temps des toiles, fabriquées notamment dans l’arrière-pays (Uzel, Quintin). Déjà découpée par des aberioù courts mais profonds (le Gouët, le Gouédic), ce fut ensuite une ville découpée comme un quatre-quarts par les réseaux cette fois est-ouest qui ont puissamment marqué son territoire (les viaducs de Harel de La Noë, la RN12 qui la traverse sinon la tronçonne). La présence simultanée d’un damage nord-sud et est-ouest, ainsi que ces dénivelés, expliquent une très vive organisation par quartier (Ginglin n’est pas Cesson, ni le « plateau »). Enfin, suite aux grèves du Joint français, c’est une ville qui a toujours eu une image ambivalente. (suite…)

Les Bretons de Nantes font un concours des vins puis une grande fête

Les Bretons de Nantes font un concours des vins puis une grande fête

Les vignerons qui ont l’âme bretonne devront déposer leurs échantillons de muscadet sur lie le lundi 29 avril pour participer au concours organisé par le comité des vins bretons. Le lauréat sera à l’honneur de la Grande tablée de Nantes le dimanche 19 mai.

Identité bretonne

Dans le vignoble de Nantes, certains producteurs revendiquent leur attachement à la Bretagne, comme Maxime Chéneau, du domaine Beau-Soleil, à Mouzillon, ou Vincent Loiret, au château de la Perrière, au Pallet, Triskell d’Or au concours 2018.

Ils y vendent naturellement leur production. Ils aimeraient bien que le muscadet soit identifié comme vin breton tout simplement. À Nantes, leur capitale historique, ils trouvent une belle vitrine. Le comité des vins bretons y organise la fête de la Bretagne « Gouel Breizh ».

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Article publié sur ouest-france.fr

Un géant des mers contre la pollution

Un géant des mers contre la pollution

Le MANTA est le premier navire hauturier capable de collecter en grande quantité les macro-déchets plastiques qui flottent sur les océans.

Concentrant dans sa conception les technologies les plus innovantes en matière de production d’énergie propre, il est autonome et bénéficie d’une manœuvrabilité optimale lui permettant d’intervenir rapidement dans les zones les plus fortement polluées, aussi bien en haute mer que le long des côtes ou dans les estuaires des 10 grands fleuves d’où proviendrait 90 % de la pollution plastique déversée dans les océans.

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Article publié sur le site theseacleaners.org

Finistère. L’agroécologie, c’est le credo du Caté

Finistère. L’agroécologie, c’est le credo du Caté

À Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère, le Caté (Comité d’action technique et économique) est la station expérimentale des légumiers bretons. Elle court sur 16 ha, dont 1 ha de serres ultramodernes.

Agroécologie et développement durable, « c’est là qu’on nous attend, c’est désormais incontournable » . Jean-Denis Crenn, président du Caté (Comité d’action technique et économique) et producteur de légumes à Plouvorn (Finistère), en est convaincu.

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Article publié sur le site de Ouest-France

Export. L’Amérique pour 4 startups bretonnes

Export. L’Amérique pour 4 startups bretonnes

C’est la promesse du concours de l’association Breizh Amerika qui sera lancé le 16 avril, à Rennes.

Au large de la Bretagne, il y a… l’Amérique ! Rien de plus naturel alors, quand on est dirigeant d’entreprise, que d’y tenter sa chance. C’est la raison d’être du concours de startups de l’association Breizh Amerika, dont la 4e édition sera lancée le 16 avril, au Roazhon Park à Rennes. « L’objectif est de créer des ponts culturels et économiques entre la Bretagne et l’Amérique », explique Charles Kergaravat, président de l’association Breizh Amerika. Cette année, afin de décrocher l’une des quatre places pour New-York, chaque candidat devra répondre à dix questions. « C’est suffisant pour se faire une idée du projet », confirme Charles Kergaravat. Les lauréats seront dévoilés le 19 juin, à Brest.

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Article publié sur ouest-france

Le Journal de la Bretagne : un nouvel hebdomadaire sur les cinq départements

Le Journal de la Bretagne : un nouvel hebdomadaire sur les cinq départements

La place était vacante. Ils l’ont fait. Avec une équipe de 12 journalistes, c’est un événement qui se produit en Bretagne avec une information disponible et complète sur les cinq départements bretons. Avec pour rédacteur en chef Erwan Chartier mais aussi Yann Rivallain, on retrouve aux manettes une équipe expérimentée qui fut la fine fleur du toujours remarquable ArMen. De même, si le projet est porté par Christian Troadec, ce dernier a précisé qu’il sera sur cet hebdo un investisseur avec « une rédaction libre et indépendante » (ABP, le 13.04).

C’est donc l’aventure d’un magazine d’information sur l’ensemble de la Bretagne qui débute, avec tant de choses à relayer sur l’ensemble d’un territoire dynamique. Avec une équipe de professionnels, l’hebdo sera initialement un 40 pages de format tabloïd avec, pour démarrer, un tiers consacré à des infos générales, des dossiers et des débats sur la Bretagne. Puis un tiers d’information pour chaque département. Enfin un dernier tiers de vocation davantage magazine (histoire, portrait, une page en breton, une rubrique voyage, des jeux…).

A l’instar de l’Europe et en paraphrasant Monnet et Schuman, la Bretagne « se réalisera par des réalisations concrètes entraînant une unité de fait ». Il est évident que le lancement de cet hebdomadaire est un tournant effectif pour la construction de la Bretagne. Le journal sera disponible dans 850 points de vente sur les cinq départements bretons et l’équilibre économique se situe autour de 10 000 exemplaires avec une ambition pour le moins raisonnable, d’autant que différentes entreprises veulent bien sûr communiquer sur la Bretagne, son image et ses produits. Premier numéro : ce mercredi 17 avril.

Bretagne Prospective

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Composites : un secteur dominé par le nautisme et la voile de compétition

Composites : un secteur dominé par le nautisme et la voile de compétition

La filière des composites en Bretagne se concentre dans les agglomérations de Lorient, Vannes, Brest, Rennes, Saint-Brieuc et Saint-Malo dans les secteurs du nautisme et la voile de compétition.

En 2017, la filière des composites en Bretagne représentait 2.047 emplois directs (dont 737 associés exclusivement à l’activité), pour un chiffre d’affaires global de 367 millions d’euros, dont 180 millions d’euros pour l’activité des composites. Ces chiffres proviennent d’une étude produite par l’agence économique Bretagne Développement Innovation avec le réseau Composite Bretagne.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly sur latribune.fr

Renouer les chaînes du temps avec Tiez Breiz

Renouer les chaînes du temps avec Tiez Breiz

Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge. Pour cette huitième escale de « Construire une réalité utile », nous découvrons l’association « Tiez Breiz – Maisons et paysages de Bretagne ».

Le monde rural est une clé de lecture de la Bretagne et protéger son patrimoine c’est sauvegarder un pan de notre Histoire. La reconnaissance des intérêts de ce bâti, de son architecture et de ses savoir-faire est donc capital. C’est l’objectif de l’association « Tiez Breiz – Maisons et paysages de Bretagne » qui œuvre sur les cinq départements depuis les années 1970. A l’époque, Suzanne Fenard, fondatrice de l’association, faisait le constat alarmant de la dégradation de cet héritage mais aussi de la formation à la restauration du bâti ancien. Depuis, l’association a fait du chemin, devenant un centre de formation aux techniques traditionnelles du bâtiment. Transmettre pour ne pas voir notre patrimoine disparaître, voilà donc la mission de cette structure basée à Rennes.

 « Informer, sensibiliser et conseiller »

 Pour pouvoir protéger un bâtiment, un savoir-faire, il faut en démontrer sa valeur tant historique que patrimoniale. C’est dans cette logique que Tiez Breiz œuvre pour informer et sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de ce patrimoine vernaculaire. Ses membres organisent des sorties guidées ainsi que des visites de chantiers et autres conférences. Il s’agit de démontrer tout l’intérêt de sauvegarder des éléments architecturaux témoins de la Bretagne de nos aïeux.

A cette mission de sensibilisation se couple celle de l’information. L’association met à la disposition de tous une importante bibliothèque de documentations spécialisées installée à Rennes. De plus, elle sort chaque année une revue composée d’articles techniques, d’actualités, de découvertes du patrimoine bâti et paysager ainsi que de présentations de chantiers de restauration.

Tiez Breiz travaille aussi main dans la main avec les collectivités soucieuses de mettre en valeur bâtis anciens comme paysages. L’association fournit des conseils techniques et une précieuse aide à la maîtrise d’ouvrage pour une réhabilitation alliant le respect de la qualité architecturale et le confort actuel.

Par exemple, des stages de formation sont organisés chaque année en partenariat avec l’Ecole des Arts et du Patrimoine à Guérande (44). De la même manière, la réhabilitation des maisons éclusières du Canal de Nantes à Brest se fait en partenariat avec le Service des voies navigables et la région Bretagne.

« Transmettre et former »

La sensibilisation et l’information s’accompagnent de deux volets complémentaires : la transmission et la formation. Pour se faire, des stages théoriques et pratiques sont mis en place tout au long de l’année aux quatre coins de la Bretagne. Il s’agit d’apprendre à connaître les besoins du patrimoine bâti et paysager, d’être capable de sélectionner un artisan, mais aussi d’acquérir des bases pour se lancer soi-même. Ces formations grand public se doublent de véritables parcours professionnels en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat de Bretagne à destination des professionnels du secteur et des demandeurs d’emplois.

Prochain rendez-vous les 19 et 20 avril prochain à Saint Donan pour un stage intitulé « Esprit de la restauration, analyse et compréhension de l’habitat », une belle manière de renouer les chaînes du temps en apprenant des savoir-faire ancestraux.

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Loïck Roulaud

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L’ADN de la culture bretonne, un atout pour le management de demain ?

L’ADN de la culture bretonne, un atout pour le management de demain ?

Dans le cadre de la réflexion conduite par le groupe Culture bretonne et management initié par Bretagne Prospective et plusieurs partenaires[i], nous nous sommes interrogés sur les liens qui pouvaient exister entre les valeurs attendues pour le management de demain et les attributs de la culture bretonne. Trois axes ont été identifiés comme convergents : un management collaboratif, un management par les talents et un management « au féminin ».

Le collaboratif est effectivement une valeur qui monte en puissance, les outils numériques pouvant faciliter des fonctionnements transverses et pour les Bretons, collaborer pour réussir est une valeur historique, que ce soit à travers les coopératives agricoles, le mutualisme des banques ou assurances, la mise en commun de compétences pour arriver à des solutions bénéfiques pour tous (Kozh Ensemble, Bretagne Supply Chain, Club des 30, Bretagne Mobilité Augmentée, Institut de Locarn…)

L’identification des talents est aussi une valeur émergente dans le management d’aujourd’hui. Recruter sans CV, identifier les softskills, retenir les talents grâce à l’identité, aux valeurs de la marque. La Bretagne terre de réseau s’appuie depuis longtemps sur ce management par les talents, on se connaît, on sait la valeur de chacun. Dans le sens inverse, les valeurs bretonnes, une RSE non feinte, un engagement fort des salariés et des entreprises, un vrai souci de qualité de vie sont autant d’atout pour recruter ou retenir des talents qui ont envie de s’investir à leur tour en Bretagne.

Enfin, le « management au féminin » est aujourd’hui souvent cité comme nécessaire pour apporter coopération, innovation et reconnaissance des talents. Ce management est un vieil héritage breton. Parce qu’en Bretagne c’était l’aîné, qu’il soit fille ou garçon, qui héritait du pouvoir… d’où la fameuse Anne de Bretagne, il y a eu dans notre région un relatif équilibre qui par comparaison est passée pour une terre de matriarcat. En tous les cas, c’est peut-être cet équilibre (qu’il faut toujours être attentif à entretenir comme le fait par exemple le réseau Femmes de Bretagne) qui a permis à la Bretagne d’assembler ces atouts pour répondre aux attentes du manager de demain.

Pour illustrer ces propos, le groupe a choisi de faire intervenir dans la toute nouvelle agora de la Gare de Rennes Franck ZAL, chercheur et fondateur de la société Hemarina qui propose de réelles avancées techniques pour la biologie et la médecine grâce à des recherches menées sur l’arénicole. A travers son témoignage, Franck ZAL a pu souligner l’importance de la confiance, les réseaux bretons l’ont beaucoup soutenu par leurs financements… Et cet homme de talent que la Bretagne a permis de faire émerger et qui est aujourd’hui courtisé par les Suisses ou les Américains… souhaite rester en Bretagne pour rendre à ce territoire tout ce qu’il lui a apporté. Et parce que Franck ZAL aime ce territoire, il nous a invités à en prendre soin, « notre futur est dans la nature »… il a par cette mention ouvert un quatrième volet du management « made in Breizh », ce lien peut-être plus fort qu’ailleurs au développement durable.

Une conférence à voir et à revoir ici

[i] Cet événement n’aurai pu être réalisé sans le concours des membres de l’équipe d’organisation :  Jean-Ange Lallican, Isabelle Camillerapp, Sabine Goltais, Yvon Plevin, Erwan Queffelec, Louis-Jean Calloc’h et Loïck Roulaud, mais aussi de l’aide précieuse de la SNCF, d’Harmonie Mutuelle et d’ABI France.

Gaëtan, une douche de plage autonome et qui recycle l’eau

Gaëtan, une douche de plage autonome et qui recycle l’eau

Et si cet été sur les plages bretonnes vous preniez une douche après le bain de mer, sans aucun scrupule.

Aux beaux jours, les douches de plages vont faire le bonheur des baigneurs. 30 secondes pour se rincer et se dessaler. Mais l’eau utilisée est d’ordinaire perdue dans le sable. L’invention de Gaëtan Fouquet, le patron de CarenEcolo à Briec (29), permet de récupérer le précieux liquide. Elle est nommée pour la 11e édition de Crisalide Eco-Activités, les prix des innovations à Rennes, le 25 avril 2019, dans la catégorie territoires durables et économie circulaire.

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Article d’Axel Perret publié sur France Bleu Breizh Izel