Les Bretons et les Normands s’associent pour faire du lin un matériau d’avenir

Les Bretons et les Normands s’associent pour faire du lin un matériau d’avenir

Des chercheurs de l’université de Bretagne sud développent des matériaux composites à base de fibre de lin. Ils ont trouvé des partenaires en Normandie, première région de France pour cette culture habituellement utilisée dans le textile.

« La fibre de lin c’est une cellule élémentaire qui peut faire jusqu’à 8 cm de long et qui a de super performances mécaniques, au même niveau que les fibres de verre ». Alors pourquoi ne pas l’exploiter ailleurs que dans l’industrie textile ? Compte tenu de ce formidable potentiel, des chercheurs de l’Université de Bretagne sud (plus particulièrement l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme de Lorient) ont récemment lancé le projet « Flower » pour exploiter la plante dans l’industrie.

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Article de Christophe Meunier publié sur le site de France 3

Hervé Orhan. La disparition d’un ami

Hervé Orhan. La disparition d’un ami

L’image du droit des affaires et de l’expertise fiscale est souvent associée à la loi immédiate et forcément réactive du temps, à la capacité du professionnel à gérer le temps des lois et des affaires. Hervé Orhan, bien sûr, maîtrisait parfaitement tout cela et sa discipline. Son investissement à la tête de Fidal Bretagne et son professionnalisme ont permis à la société qu’il dirigeait de connaître une croissance d’exception. A l’échelle régionale, la plus forte du groupe.

Mais Hervé était aussi un visionnaire qui s’interrogeait sans cesse sur le sens et la portée des mots (Que sont les « valeurs », « De quoi sommes-nous riches » ?, « Qu’est-ce que la transmission » ?…) et ouvrait sans cesse de nouvelles perspectives et des actions (le fonds Bretagne Atlantique Ambition par exemple). Sa volonté permanente d’apporter aux autres, de croiser les regards et d’ouvrir par exemple le champ de la fiscalité à des sujets aussi pointus et divers que la philosophie, l’art, les neurosciences, les innovations numériques, etc. en faisait un défricheur d’horizon et un pionnier pour accompagner cette réflexion d’actions tangibles et particulièrement efficaces. Hervé était un des piliers de notre association, prenant toujours du temps pour enrichir nos travaux et actions prospectives.

Suite à sa disparition soudaine, l’équipe de Bretagne Prospective est bouleversée et lui rend collectivement hommage pour son apport, son humanité et précisément ses valeurs.

Elle adresse toutes ses condoléances à sa famille et aux membres de la société.

Jean Ollivro. Bretagne Prospective

Brest : 40 hectares dédiés aux énergies marines renouvelables

Brest : 40 hectares dédiés aux énergies marines renouvelables

Depuis janvier 2017, les travaux engagés sur le port de Brest doivent consolider l’activité commerciale du site. Ce chantier de 220 millions d’euros accueillera sur un polder de 40 hectares de nouvelles activités industrielles de pointe, notamment celles liées aux énergies marines renouvelables.

Le terminal industrialo-portuaire de Brest, connu pour ses activités commerciales et de réparation navale, a encore un potentiel urbain et maritime à exploiter. Et le développement économique de la métropole, dont les activités maritimes constituent le premier gisement d’emploi, passe par son port.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly publié sur latribune.fr

Le courage : les jeunes montrent la voie

Le courage : les jeunes montrent la voie

Ur vezh. Une honte. Voilà désormais que des jeunes qui ont réalisé leurs études en breton n’ont pas le droit de passer leur bac en breton.

Voilà donc, dans « la » patrie des droits de l’homme, la situation en 2018.

A force de persévérance (la première école Diwan est créée sans l’aval de l’Etat, le lycée Diwan de Carhaix  est notamment lancé grâce aux Vieilles Charrues…), quelques jeunes Bretons ont au forceps tout simplement le droit de parler une langue. La Bretagne attend depuis des décennies une simple reconnaissance et un droit élémentaire reconnu partout en Europe.

Mais voilà. En France c’est non. Sous de nouveaux mobiles, le Rectorat leur « interdit » pour le baccalauréat de composer en breton. C’est interdit. C’est écrit. Un jeune qui a, depuis plusieurs années, eu enfin le droit de préparer un examen avec une langue va être évalué avec une autre. Il n’a pas le droit. Vous avez bien lu.

Mais dans quel Etat sommes-nous ? On se croirait en 1925 au temps de De Monzie (« Pour l’unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître »). Le Président ne vient-il pas de déclarer à Quimper (en 2018 quand même) que la langue bretonne « n’était plus » (sic !) une « menace » (sic) pour la République ? Mais où sont les Parisiens ? De quoi ces gens ont-ils peur ? D’une culture, d’une langue, d’une identité qui n’est pas la leur ? Qu’ils ne connaissent pas ? Comment expliquer en 2018 que cet Etat toujours prompt  à donner des grandes leçons de « démocratie » au monde entier soit aussi archaïque, figé, pour tout dire insupportable.

Ah la « France ». Ce magnifique pays des « Droits de l’Homme ». Jusqu’où cette farce ira-telle ?

On ne peut que saluer le courage de ces quinze jeunes qui disent non. Oui, ils risquent leur année. Mais ils partent au combat. Quand la porte de la démocratie est fermée, ils tentent de l’ouvrir ailleurs.

Jean Ollivro, Bretagne Prospective

 

Les Rennais de Frigo Magic se font du beurre

Les Rennais de Frigo Magic se font du beurre

Vous ouvrez le frigo. Dedans traînent des restes de restes. Et vous vous demandez ce que vous allez bien pouvoir en faire… C’est en partant de cette situation que connaissent beaucoup de consommateurs que deux jeunes Rennais ont lancé Frigo Magic, il y a deux ans. Sans doute parce qu’ils sont justement jeunes, qu’ils bossent et que le soir ils se désespèrent en se demandant ce qu’ils vont pouvoir préparer avec les quelques reliefs trônant dans le frigo.

Alors ils ont imaginé une application aux petits oignons, basée sur la lutte contre le gaspillage et l’art d’accommoder les restes. Vous ouvrez votre réfrigérateur et vous faites le tour de ce que vous trouvez, en cochant vos ingrédients sur l’appli que propose Frigo Magic.

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Article publié sur le site bretagne-bretons.fr

Bretagne : des villages autonomes en énergie

Bretagne : des villages autonomes en énergie

En Bretagne, plusieurs petites villes se sont lancé le pari de devenir autosuffisantes en énergie.

Éoliennes à perte de vue, panneaux solaires sur les toits, déchetteries qui produisent du gaz : plusieurs villages bretons se sont lancé le défi de devenir autosuffisants en énergie. Dans les Côtes-d’Armor, le village du Mené produit déjà 100% de l’électricité qu’il consomme. Les habitants du village ont investi et détiennent 30% du parc éolien voisin. L’énergie produite par les éoliennes n’est pas consommée localement, mais revendue à EDF. Le projet a généré une dizaine d’emplois locaux et les 150 habitants actionnaires ont dégagé un petit bénéfice. Reste le problème des nuisances sonores pour certains riverains.

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Article publié sur le site de France 2

Six Franciliens sur 10 rêvent de travailler dans une autre région

Six Franciliens sur 10 rêvent de travailler dans une autre région

Selon le site Régionsjob, près d’un salarié français sur deux aimerait bouger géographiquement. En tête, les habitants de l’Ile-de-France.
« Le chiffre nous a paru considérable ! » Directeur délégué de Régionsjob, David Beaurepaire a été le premier surpris par les résultats de l’étude réalisée par le deuxième groupe français de recrutements sur Internet. « Nous avons analysé, explique-t-il, les envies de mobilité de 5,2 millions d’utilisateurs de notre site au premier trimestre 2018 et bien 45 % d’entre eux, soit 2,4 millions, ont regardé des postes localisés dans une autre région que la leur. Il y a en France une envie énorme de bouger. »

6 Franciliens sur 10

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Article de Marc Lomazzi paru dans le Parisien

Pour un Pacte girondin en Bretagne

Pour un Pacte girondin en Bretagne

Pour un Pacte girondin en Bretagne, par Jean-Michel Le Boulanger

« J’ai remis récemment au Président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, un dossier rédigé par un groupe de travail formé de quatorze élus de tous les bords politiques de l’Assemblée régionale (hors FN) sur la question de la différenciation.

Le propos du groupe de travail, que je présidais, est simple. Sans rien abandonner des vœux émis par le Conseil régional (B5, Assemblée de Bretagne, Charte des langues européennes…), nous souhaitons simplement dans ce document répondre au Président de la République qui a affirmé à plusieurs reprises souhaiter nouer « des accords de confiance » avec les territoires. « Osons conclure de vrais pactes girondins fondés sur la confiance et sur la responsabilité », disait-il le 3 juillet 2017. Depuis, le gouvernement a engagé une réforme constitutionnelle intégrant l’idée d’une « différenciation », au nom d’une meilleure efficacité de l’action publique.

Article publié sur nhu.bzh

Régionalisation : la Bretagne veut tester sa différence

Régionalisation : la Bretagne veut tester sa différence

Emmanuel Macron souhaite conclure un nouveau « pacte girondin » avec les régions en permettant un droit à la différenciation. Le conseil régional de Bretagne a saisi l’opportunité. Un groupe de travail vient de remettre ce lundi un rapport contenant 29 pistes d’expérimentation.

En février dernier, en déplacement en Corse, le chef de l’Etat a souhaité donner des gages sur la décentralisation en défendant  un nouveau « pacte girondin » avec les régions. Dans ce nouveau contrat de confiance, une clause importante: le droit à la différenciation. Pour la Bretagne, souvent lestée par un jacobinisme latent, il y a donc désormais une fenêtre de tir.

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Article de Robin Durand publié sur le site de France 3

Le blé noir a repris des couleurs

Le blé noir a repris des couleurs

Il sert traditionnellement aux galettes bretonnes ou au kig-ha-farz mais on le décline maintenant en chips, en gâteaux ou même en bière artisanale et certains grands chefs en ont fait un produit phare, comme Olivier Bellin, à Plomodien (29) deux étoiles au Michelin.

Pas de doute, le blé noir a repris de la graine lui qui, à la fin des années 70, semblait voué à un déclin inéluctable, voire une mort prochaine. Mais la standardisation alimentaire, la mondialisation naissante et les prix de pays à bas coûts n’ont pas tout emporté. Le blé noir breton a su résister, porté par la création d’une association, Blé noir Tradition qui a récemment fêté ses trente ans dans un contexte nettement plus porteur qu’à l’époque de sa naissance.

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Article de Pierre Vincent publié sur bretagne-bretons.fr