Bretagne : et si on faisait rouler les camions au gaz ?

Article de Camille Allain sur 20minutes.fr

La France compte plus de 600.000 poids lourds qui circulent chaque jour sur ses routes. Equipés de moteurs dépassant parfois les 500 chevaux, tous ces camions roulent au diesel. Pour tenter de limiter leur impact sur la qualité de l’air, certaines collectivités aimeraient les voir carburer au gaz naturel pour véhicules (GNV). Problème : il n’existe quasiment pas de stations permettant aux transporteurs de faire le plein. (suite…)

Alain Rey : « Le français a assassiné le breton »

Article publié sur 20minutes.fr

Entretien – Originaire du Puy-de-Dôme mais attaché à la Bretagne où il passe tous ses étés du côté de l’Aber-Wrac’h, le célèbre lexicographe Alain Rey vient de publier une nouvelle édition du Dictionnaire historique de la langue française. L’occasion de rappeler ce que le français doit au breton, mais aussi comment il est responsable de la disparition des langues régionales…

Votre dictionnaire historique montre que le français est une langue qui s’est toujours nourrie de multiples apports et influences, parmi lesquels il y a le breton… (suite…)

La Bretagne a une carte majeure à jouer dans le biogaz

Article de Flora Chauveau paru dans Ouest-France

Une unité qui transforme les déchets agricoles et agroalimentaires en énergie : c’est le concept du méthaniseur qui est inauguré ce vendredi à Quimper (Finistère). L’un des plus grands dans l’Ouest. Entretien avec Cédric de Saint Jouan, PDG de Vol-V, l’entreprise gestionnaire du méthaniseur.

Le biométhane, c’est quoi ?

Il s’agit d’un processus de fermentation qui permet de produire de l’énergie à partir de déchets comme le lisier, les boues d’épuration, les ordures ménagères. La matière organique se putréfie et produit du biogaz, composé de CO2, de méthane et d’impuretés comme le souffre. Le biogaz peut être utilisé dans les moteurs ou produire électricité et chaleur. Mais il peut aussi être filtré et devenir du biométhane. Mélangé au gaz naturel, il est distribué dans le réseau GrDF.

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Les enjeux du Brexit pour la Bretagne

Une étude du CESER de Bretagne
24 juin 2016 au matin, l’Europe découvre avec surprise le résultat du vote de la veille : 51,9 % des électeurs britanniques ont voté en faveur du Brexit, c’est-à-dire de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Passée cette première réaction, les États, les autorités locales et régionales, les acteurs socio-économiques et les citoyens prennent conscience qu’ils font face à un événement marquant de l’histoire européenne et que de nombreux paramètres sont désormais à redéfinir. Quels sont les enjeux du Brexit pour la Bretagne ?

Dans ce document, le CESER s’est attaché à apporter des éléments de réponse à cette question à partir d’une analyse de la diversité et de la richesse des relations existant entre la Bretagne et le Royaume-Uni. Le CESER a ainsi tenté d’objectiver les conséquences économiques, sociales, environnementales et territoriales du Brexit qui pourraient être importantes pour la Bretagne.

Synthèse de l’étude du Ceser

Météo Bretagne : enfin une météo pour plus de développement

Article publié sur le site Construire la Bretagne

Dans sa thèse sur le climat breton, Vincent Dubreuil soulignait la particularité climatique de la péninsule. D’un côté, il s’agit de la région en France ayant la plus grande homogénéité climatique annuelle. De l’autre, elle est la plus complexe en raison de la variabilité temporelle (les sautes d’humeur du climat) et territoriales (150 mm par an d’écart de pluie entre Lorient et Port-Louis, pourtant distants de 3 kilomètres !).

Tout cela explique sans doute que « le temps qu’il fait » est un enjeu permanent de préoccupation des Bretons et un enjeu économique très singulier. Ici, chacun sait que les prévisions nationales sont notoirement insuffisantes pour décrire la complexité des phénomènes. Le temps change certes selon les flux d’ensemble, mais aussi selon les marées, les vallées, l’altitude, l’exposition, les situations d’abri etc. et il existe des confettis climatiques connaissant des réalités extrêmement différentes (ensoleillement, précipitations, etc.). (suite…)

Encore un échec universitaire, merci le « grand » Ouest

Article publié sur le site Construire la Bretagne

Construire la Bretagne a souligné plusieurs fois comment l’absence d’identité claire avait été jugée par le jury international de l’Idex (Initiatives d’excellence) comme « l’obstacle principal » au financement de la recherche en Bretagne.

Trois fois déjà, le jury international a souligné la qualité exceptionnelle de la recherche en Bretagne tout en disant que « l’appellation choisie » (ici Ouest, là Bretagne-Loire…) était « illisible ». Qu’à cela ne tienne. Nos bons représentants persistent et signent. Sous l’appellation « Université Bretagne Loire », ils viennent pour la quatrième fois de porter un dossier de financement qui, selon eux, fait « la démonstration de la plateforme de promotion des compétences scientifiques … de l’ouest » (cf la première phrase de leur site).

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Des Briochins veulent produire leur énergie propre

Article de Alain Bihel dans Ouest-France

Alain Le Flohic, Philippe Colas, Isabelle Moquet et Emmanuel de Bressy, quelques-uns des représentants de Citéwatt, devant l’école Hoche où les panneaux photovoltaïques seront bientôt posés.

Au cœur du quartier Robien, à Saint-Brieuc, un projet de production collectif pourrait bien voir le jour prochainement. Cette idée lumineuse a pour nom Citéwatt. Une réunion a lieu vendredi 3 mars pour mobiliser encore plus de monde autour d’une énergie verte, locale et citoyenne, comme s’en réclame la devise de Citéwatt.

C’était il y a deux ans, en juin 2015. Après avoir participé à l’expérience Vire’volt de réflexion sur la consommation d’énergie des ménages, un petit groupe d’habitants du quartier Robien se demande s’il ne serait pas possible, par hasard, d’aller plus loin que les simples économies d’énergie ?

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Emploi : la fracture territoriale se creuse

Article paru dans Les Echos du 21 février 2017
Les villes petites et moyennes sont à la traîne depuis une dizaine d’années, avec moins de créations d’emploi et davantage de métiers en perte de vitesse, selon une étude de France Stratégie.
Un marché de l’emploi à deux vitesses se dessine dans l’Hexagone depuis une dizaine d’années. Les créations d’emplois en France se concentrent sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, positionnées sur les métiers les plus dynamiques, notamment de cadres, au détriment des villes petites et moyennes, selon une étude de France Stratégie.

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Les Bretons ? Ces Faisoux du numérique !

Article publié sur west-web-valley.fr

Il y a ceux qui disent et ceux qui font. Et en matière de numérique, pas de doute, la Bretagne est une terre de Faisoux — comme on dit chez nous.

De Brest à Nantes, de Rennes à Quimper en passant par Saint-Brieuc, La Gacilly, Malestroit, Morlaix, Châteaulin, Audierne… le digital a essaimé massivement. Si certaines zones sont manifestement plus prolifiques, la dynamique FrenchTech s’étend sensiblement de communes en communes.
Les acteurs de la filière digitale, par essence structurés en réseaux, forment un maillage dense sur tout le territoire breton. La West Web Valley en fait partie, elle les connaît et les côtoie depuis toujours. Ce sont les organismes publics, espaces de coworking, incubateurs, accélérateurs, écoles et universités, associations, financeurs, événements, investisseurs, startups… et toutes les entreprises traditionnelles en transition numérique.

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Travailler en breton, c’est possible ?

Article publié sur le site culture-bretagne.net

Si l’existence de la langue bretonne n’est un secret pour personne (tout du moins en Bretagne), le marché du travail en breton reste encore un mystère pour beaucoup de Bretons. Pourtant avec 200.000 locuteurs, plus de 16.000 enfants scolarisés en langue bretonne tous les ans et près de 4.000 adultes apprenant le breton chaque année, il y a un marché énorme de services et produits commerciaux en breton.

Et c’est sans compter les millions de Bretons non brittophones attachés à la langue bretonne qui achètent également des produits mettant en avant la langue bretonne, ainsi que tous les emplois de service qui découlent de ces nouveaux besoins (informatique, comptabilité, traduction…).

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