La transition numérique : un accompagnement utile ?

La transition numérique : un accompagnement utile ?

En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort. A l’origine, les raisons expliquant la faible visibilité numérique sont multiples. D’une part, toutes les entreprises ne disposent pas des ressources nécessaires (argent, temps). Et le prix d’un site peut varier de 1 à 100 en fonction du format et de la prestation, cela reste un coût supplémentaire pour l’entreprise alors que rien ne garantit des retombées positives (plus de clients, plus de ventes). D’autre part, la couverture numérique peut être aussi défaillante et fait que le dispositif n’est tout simplement pas possible. Ce qui crée pour lors des injustices. Sans oublier un effet d’âge avec des générations d’entrepreneurs, parfois, intégrant moins l’exposition numérique dans leurs « principes ».

Or, une étude menée actuellement par Bretagne Prospective prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services proposés. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. Les jeunes sont de plus en plus intéressés par le « consommer local ». A l’inverse, le graphique précédent prouve un écart entre cette aspiration et la possibilité effective de nouer un contact.

Or, de nombreux réseaux permettent d’être visibles numériquement et de faire circuler l’information. Ce sont des alternatives peu coûteuses au fameux « site internet », considéré par certains comme nécessaire alors qu’il existe d’autres solutions.

D’une part, on a évoqué des plates-formes de mutualisation (Wiker par exemple) qui permettent de diminuer les coûts fixes tout en apparaissant sur la toile. Une première possibilité est donc moins de se lancer dans la création d’un site personnel ou isolé qui sera peut-être perdu dans les fins fonds du web que de s’inscrire sur des sites collectifs plus fréquentés et avec un coût moindre.

Ensuite, les jeunes nourrissent aussi directement les réseaux (Facebook, Instagram, etc.) et l’importance d’ensemble des internautes et influenceurs est grandissante (les notes par exemple). Les avis de ces derniers interviennent souvent dans le cycle de « pré-achat » ou de « pré-fréquentation » d’un produit ou d’un lieu. Ils jouent un rôle certain dans la fréquentation, le référencement (artisan, hébergement, etc.). Deviennent même parfois incontournables, qu’on le souhaite ou non. Sans forcément investir (parfois lourdement) sur un site, il existe pour les entreprises des possibilités directes ou indirectes d’être présents. Dans tous les cas cette présence est cruciale, permet d’agir sur la dimension servicielle, relationnelle, l’image. Par exemple en motivant les échanges digitaux, en renforçant la proximité avec le client, ou bien en diffusant au bon moment et au bon endroit le contenu pertinent.
Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.

Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.

Exemple de Lorient : opération « Mon centre-ville connecté »

En septembre 2018, la première opération « Mon centre-ville connecté » a été réalisée à Lorient. Cette initiative nous semble intéressante car le but était de sensibiliser les commerçants du centre aux outils numériques qui de toute façon existent, de leur présenter la gamme disponible et de les accompagner dans les transitions. Sur le fond, à eux bien sûr de choisir. A l’inverse, il leur était proposé l’éventail des possibilités souvent plus larges qu’envisagées. C’est une vraie stratégie. L’opération fut co-organisée par la Ville de Lorient, l’Union commerciale Lorient Compagnie des commerces, et la CCI du Morbihan. Elle a été soutenue financièrement par des partenaires financiers (Banque des territoires, la Région, autres banques). Et la C.C.I proposait aux commerçants qui le souhaitaient de poursuivre par la suite l’aventure, à participer à des ateliers numériques afin d’agir de façon opérationnelle. Plusieurs innovations ont été proposées aux commerçants. Suite à cet événement, certaines boutiques de Lorient ont investi dans un site vitrine, d’autres ont choisi de rejoindre une plateforme web, d’autres se sont intéressées aux réseaux sociaux.

Ainsi, il n’existe pas, bien sûr, une solution magique pour apparaître d’un bond sur la toile. Travailler l’image. Assurer plus largement sa notoriété, être présent, réactif. A l’inverse, encouragé par la crise actuelle, le basculement vers le numérique est si important que des opérations similaires peuvent être encouragées. La couverture numérique devient indispensable et il devient difficile de négliger ces enjeux d’information de formations. Ces opérations favorisent la compréhension des outils numériques, motivent le dialogue entre acteurs d’un même territoire (commerces, start-up bien sûr mais aussi activités artisanales, relations clients, etc.). Or, le dialogue est essentiel pour renforcer le lien générationnel, les achats de proximité souhaités, résoudre certaines fractures, accélérer la transition numérique et encourager l’émergence de nouvelles collaborations.

Vincent Tual

Histoire de Bretagne pour tous désormais disponible en ligne

Histoire de Bretagne pour tous désormais disponible en ligne

Skol Vreizh et Coop Breizh, deux piliers de l’édition et de la culture en Bretagne, s’associent pour rendre accessibles gratuitement et au plus grand nombre les 5 heures de programme audio Histoire de Bretagne pour tous, via les plateformes grand public (Deezer, Spotify…) avec une chaîne YouTube dédiée.

Sous la forme d’une conversation naturelle et vivante, tout en restant factuels et en respectant une progression chronologique, Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot offrent au public une chronique épique qui a comme premier mérite celui de replacer l’Histoire de la Bretagne dans celle de l’Europe et du monde.

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Devenue star de YouTube, la maîtresse bretonne doit reprendre le chemin de l’école

Devenue star de YouTube, la maîtresse bretonne doit reprendre le chemin de l’école

Elle est devenue un rendez-vous quotidien pour une centaine de milliers d’enfants à travers le monde. Depuis le 23 mars, Marie-Solène Letoqueux, enseignante en maternelle à Luitré-Dompierre, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), est devenue la maîtresse la plus connue de France grâce à sa chaîne YouTube La maîtresse part en live. Elle y assure, en plein confinement, un cours en direct pour les maternelles, chaque jour d’école à 15 h. Sur le modèle d’une journée de classe, l’enseignante donne des rituels, la date, la météo, les petits bonheurs…

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Article de Coline Paistel publié sur ouest-france.fr

Déconfinement : “la plage, c’est notre quartier!”

Déconfinement : “la plage, c’est notre quartier!”

Le Premier ministre a rappelé l’interdiction d’accéder aux plages au moins jusqu’au 1er juin. Une mobilisation prend forme en Bretagne pour réclamer un accès raisonné et dynamique au littoral dès le 11 mai, comme les parcs et jardins. Une question de survie.

« On ne comprend pas. On va ouvrir les parcs et jardins, les commerces, mais pas les plages, c’est illogique! ». Anne Quéméré est plutôt remontée. Elle vit sur le Cap Sizun, les 100km autour de chez elle c’est principalement de l’eau, et pour l’heure s’en approcher est interdit… et « va le rester » dit le Premier ministre, au moins jusqu’au 1er juin.

Morbihan. L’Usine Invisible est lancée pour fabriquer 70 000 masques agréés d’ici le 11 mai

Morbihan. L’Usine Invisible est lancée pour fabriquer 70 000 masques agréés d’ici le 11 mai

Et si la pénurie de masques conduisait à inventer un nouvel outil de production ? C’est le pari que sont en train de relever trois couturières professionnelles et une coordinatrice événementielle, basées à Brest et à Auray. Mobilisées depuis le début de la crise sur la confection de masques de protection en tissu, elles ont poussé la production un cran plus haut en créant l’Usine Invisible, une innovation de territoire, solidaire et responsable, dédiée à la fabrication urgente et organisée de milliers de masques barrières homologués.

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Article de Maud Duval publié sur bretagne-economique.com

Lannion. La start-up Apizee séduit le secteur de la télémédecine

Lannion. La start-up Apizee séduit le secteur de la télémédecine

Avec plus de 1 600 utilisateurs en Bretagne, la plateforme de télémédecine e-KerMed séduit. Elle a été mise en place grâce à Apizee, une start-up lannionnaise (Côtes-d’Armor).

Une start-up lannionnaise, Apizee, a développé une solution de visioconférence et de visio-assistance, choisie comme support de télémédecine en Bretagne. Michel L’Hostis, fondateur de la société, explique les atouts de cette solution durant cette période d’épidémie.

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Article de Marine Cointe publié sur ouest-france.fr

La pêche bretonne se mobilise pour se rendre visible

La pêche bretonne se mobilise pour se rendre visible

Depuis le 22 avril, le site allolamer.bzh permet aux consommateurs en manque de produits de la mer frais de localiser, autour de leur domicile, les professionnels de la mer, qu’ils soient pêcheurs, conchyliculteurs (huîtres, moules), mareyeurs et poissonniers. Pour cela, le consommateur doit renseigner son adresse. Une fois géolocalisé, il peut voir, grâce à des repères, les points de vente des produits de la mer, leurs horaires et leurs coordonnées. Aucune commande n’est passée sur le site : il faut contacter par téléphone les producteurs. Selon les conditions de vente, l’acheteur peut se rendre sur place pour récupérer sa commande ou se la faire livrer. L’inscription pour les professionnels et la consultation pour les consommateurs sont gratuites.

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Article de Jessica Desbois publié sur ouest-france.fr

La France devrait s’inspirer de l’Allemagne et décentraliser

Déjà en temps normal, le gouvernement rechigne quelque peu à s’appuyer sur les autorités locales et régionales, constate ce journal allemand. Mais aujourd’hui, le centralisme français pourrait bien freiner la sortie de crise.

Trois ans à peine après la victoire surprise d’Emmanuel Macron, sa présidence a pris une tournure imprévisible. Ni les manifestations des “gilets jaunes”, qui ont duré des semaines, ni le long mouvement de grève contre la réforme des retraites n’avaient pu détourner le chef de l’État de son cap réformateur. Macron n’a jamais perdu de vue son objectif, qui était de rendre la France de nouveau compétitive et de formuler le projet européen d’égal à égal avec l’Allemagne.

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Article de Michaela Wiegel publié sur courrierinternational.com

Mise à disposition gratuite de la plateforme « Ma Ville Mon Shopping »

En coordination avec les CCI de Bretagne, La Poste soutient les commerçants et artisans de Bretagne en leur mettant à disposition gratuitement sa plateforme « Ma ville Mon Shopping ».

Créée en 2017 et filiale du Groupe La Poste, Ma Ville Mon Shopping est une plateforme de vente en ligne incluant des services logistiques, initialement conçue dans le but de favoriser le commerce local. Afin d’aider les commerçants et artisans tout en limitant au maximum les déplacements dans cette période de confinement, la plateforme Ma Ville Mon Shopping propose à la population d’accéder aux commerces proches de chez eux.

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Article publié sur le site bretagne.cci.fr

Fonds Nominoë : un appel aux fonds pour tester 15 000 personnes

Fonds Nominoë : un appel aux fonds pour tester 15 000 personnes

A l’initiative d’un de ses mécènes et administrateur, Alain Le Roch, le Fonds Nominoë lance un appel aux dons pour tester au début du mois de mai 15 000 personnes : les malades du Covid 19 hospitalisés et tous les soignants des hôpitaux de Haute-Bretagne (CHU de Rennes, CH de Montfort, Fougères, Saint-Méen-le-Grand, Redon, Vitré, La Guerche-de-Bretagne, Janzé, Grand-Fougeray…).

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Article de Jean-Christophe Collet publié sur rennes-infos-autrement.fr