20 Mai 2019 | À la une
Le groupe Jean Hénaff continue sa diversification et sa direction vers le bio et le durable suite à plusieurs événements survenus ces dernières années remettant en cause ses produits et ses fournisseurs de porcs. Tout d’abord il y a eu des reportages anxiogènes comme celui sur les nitrites dans la charcuterie en général, présenté par Cash investigation en septembre 2016. L’OMS avait quelque temps auparavant déclaré que les nitrites, ces conservateurs ajoutés aux produits de charcuterie, mais rares dans les produits Hénaff, étaient «probablement» cancérigènes. La consommation de charcuterie a diminué en France de 4% juste en 2017 (source BFM-TV).
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Article de Philippe Argouarch publié sur abp.bzh
18 Mai 2019 | Actualités
Non, le photovoltaïque n’est pas entièrement aux mains des Chinois qui ont écrasé ce marché à coup de prix de dumping. De belles sociétés fleurissent dans le monde et bien que l’Ouest ne soit pas une terre d’élection pour l’énergie solaire, l’entreprise nantaise Armor a fait une percée remarquable dans le photovoltaïque.
Avec un nom sonnant bien la Bretagne et 1900 employés répartis dans 19 pays, la société basée à La Chevrolière près de Nantes caracole même dans le peloton de tête après avoir mis au point son film voltaïque Ascar qui figure parmi les plus belles innovations technologiques dans les rubans de transfert thermique pour la production d’électricité. C’est la section recherche et développement, basée à Nantes qui a mis au point cette nouvelle génération de film voltaïque en collaboration avec des grands noms de la chimie mondiale et 40 millions d’euros d’investissement. Le savoir-faire industriel nantais a fait le reste.
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Article de Pierre Vincent sur bretagne-bretons.fr
16 Mai 2019 | À la une
STAL.BZH , la langue bretonne dans mon commerce, mon entreprise !
Trouver une entreprise qui utilise la langue bretonne ? Voilà l’objectif de Stal.bzh !
Le site internet et l’application Stal.bzh référenceront les professionnels qui soutiennent ou utilisent la langue bretonne. “Stal” signifie “commerce” en breton.
Le pré-site Stal.bzh a été mis en ligne le 20 février. Les professionnels peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur ce pré-site. La version finale de Stal.bzh sera mise en ligne pour le grand public le 8 juin 2019 lors du festival « Gouel Broadel ar Brezhoneg ».
L’association « Mignoned ar Brezhoneg » ( Les ami-e-s de la langue bretonne) travaille depuis deux ans sur le chantier Stal.bzh pour promouvoir la langue bretonne dans l’économie. L’objectif est en effet de développer un projet solide afin que l’outil Stal.bzh vive durant de nombreuses années !
Le projet Stal.bzh bénéficie déjà de soutiens. Il est financé à 50% par le fonds européen Feder pour le développement des pratiques numériques en Bretagne. Stal.bzh est également soutenu par des entreprises mécènes du réseau Produit en Bretagne.
Une campagne de financement participatif est lancée sur KENGO pour aller au bout du projet.
➡Soutenir le projet sur KENGO.BZH
Le coût global du projet est de 50 000 € mais il manque encore 10 000 € pour boucler le budget et ainsi finaliser le site (5 000 €) et l’application mobile (5000 € sup) qui seront mis à disposition du grand public.
C’est pourquoi l’association lance donc un appel sous forme d’une campagne de financement participatif sur la plateforme KENGO !
Outre les contreparties offertes, l’association étant déclarée d’intérêt général, elle propose également de délivrer des reçus fiscaux pour des dons à partir de 30 € 😀.
Lien Kengo : https://www.kengo.bzh/projet/1711/stalbzh
15 Mai 2019 | Actualités
En 2026, la Bretagne et l’Irlande seront reliées grâce au projet Celtic Interconnector par un câble sous-marin électrique. Français et Irlandais ont donné leur feu vert le 25 avril pour l’exploitation de l’installation par les gestionnaires des deux réseaux, RTE en France et Eirgrid dans l’Eire.
En 2026, la Bretagne et l’Irlande seront donc bientôt reliées par un câble électrique sous-marin de 575 km, dont environ 500 km en mer, a annoncé lundi la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
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Article de Marc-André Mouchère publié sur france3 Bretagne
12 Mai 2019 | À la une
Après avoir célébré son 10e anniversaire l’an dernier, la Fête de la Bretagne s’annonce tout aussi festive, éclectique, solidaire et populaire pour son édition 2019. Musique, contes, chants, concerts, fest-noz, spectacles de rue, kermesses, conférences, randonnées, marchés… : entre les 17 et 26 mai prochains, quelque 300 animations en tous genres ont été préparées par plus de 160 organisateurs, pour conquérir tous les publics, où qu’ils soient en Bretagne, mais aussi ailleurs en France et dans le monde. La Région Bretagne fédère tous ces événements sous la même bannière “Fête de la Bretagne-Gouel Breizh”, car ils portent des valeurs de fête, de partage, d’engagement, alliant culture traditionnelle et modernité, qui lui sont chères.
Le programme
12 Mai 2019 | Actualités
La petite fromagerie bretonne créée il y a soixante-dix ans est devenue un grand du bio et des desserts à base de soja, comme Sojasun.
Chez Triballat, premier fabricant français de desserts à base de soja, Olivier Clanchin, qui préside aux destinées de l’entreprise, reçoit sur le site historique de Noyal-sur-Vilaine, près de Rennes, dans l’ancien appartement familial. « Mon bureau a été aménagé là où se trouvait ma salle de jeux quand j’étais petit », s’amuse l’intéressé. Aujourd’hui, les courbes de croissance ou celles des matières premières telles que le lait ou le soja ont remplacé les petites autos de son enfance.
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Article de Pierre-Henri Allain publié sur lepoint.fr
10 Mai 2019 | Actualités
Le plus maritime des chemins de grande randonnée parcourt 2000 kilomètres tout autour de la Bretagne, depuis Saint-Nazaire à l’embouchure de la Loire, jusqu’au Mont-Saint-Michel. Pour la première fois, une enquête approfondie a été menée en 2018 pour connaître sa fréquentation touristique.
Après la Révolution, ce fut d’abord un moyen de surveiller la côte et d’endiguer la contrebande : d’où son appellation ancienne de « sentier des douaniers ». Naturellement, en 1968 il fut, grâce à Emile Orain, l’un des premiers à recevoir le balisage rouge et blanc des Chemins de Grande Randonnée.
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Article de Marc-André Mouchère publié sur le site de France 3 Bretagne
7 Mai 2019 | À la une, Actualités
Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.
Cette dixième escale de « Construire une réalité utile » nous mène à Nantes à la découverte de Breizh Cola/Equithé qui prendra le départ de la prochaine solitaire Urgo Le Figaro.
Le 2 juin prochain, Nantes sera le théâtre du 50ème départ de la solitaire Urgo Le Figaro. 44 skippers prendront la mer pour plus de 2 000 milles, quatre étapes et près d’un mois d’un spectacle haletant.
Parmi les protagonistes de cette 50ème édition, Gildas Mahé a retenu toute notre attention. En effet, le brestois qui naviguera sur Breizh Cola/Equithé arbore un nouveau pavillon, celui de Breizh 5/5.
La Bretagne à l’honneur
Comme un clin d’œil, « la reine des solitaires » prendra, pour la toute première fois de son histoire, le large à Nantes pour un départ fictif. Un choix qui n’est pas anodin pour ses organisateurs puisque les marins embarquent à bord d’un nouveau monotype, le Figaro Bénéteau 3. Conçu et construit sur les sites de Bénéteau à Rezé, ce monocoque de nouvelle génération (ndlr : le premier bateau de série équipé de foils) goûtera donc les embruns là où il est né. Une belle manière de célébrer un savoir-faire et une technologie remarquables.
Un bateau très Breizh
« C’est comme si on mettait tous les derniers ballons d’or sur le même terrain, toutes générations confondues. Et il n’y a qu’un sport qui peut se le permettre : la voile », nous explique Mathieu Sarrot (Ouest France 18/04/2019), directeur de l’événement. Parmi cette forêt de mâts et de voiles bigarrées se dessine à l’horizon la silhouette noire et racée du tout nouveau Breizh Cola/Equithé. A la barre, nous retrouvons Gildas Mahé qui porte, depuis deux ans, haut les couleurs de la célèbre marque de soda morbihannaise. Rappelons en effet que ce duo a déjà fait des étincelles l’année dernière en terminant 3ème de la transat AG2R. C’est donc plein d’ambitions qu’il s’embarque pour cette nouvelle aventure iodée.
La belle histoire ne s’arrête pas là puisque Breizh Cola scelle cette année encore davantage son attachement à la région en osant, comme déjà 64 communes, s’afficher Breizh 5/5. Un choix d’autant plus cohérent que le numéro du bateau sera le ……… 44 !!!!
Nous espérons que le pavillon de l’association, qui sera hissé avant le départ, portera chance à Gildas Mahé qui, nous en sommes sûrs, est d’ores et déjà votre skipper préféré.
Loïck Roulaud
En savoir plus
(Crédit photographique : Breizh Cola)
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A la rencontre de « Reder Bro »
A la rencontre du .bzh
6 Mai 2019 | À la une
Un nouveau site internet et appli mobile est en développement pour référencer les professionnels utilisant la langue bretonne. Il s’agit d’un outil pour trouver les commerces et entreprises qui proposent des services en breton. Le projet permettra aussi de mettre en valeur les initiatives des professionnels en faveur de la langue bretonne.
Un pré-site déjà en ligne pour inscrire les entreprises
Le pré-site STAL.BZH est déjà en ligne : les professionnels peuvent ainsi dès maintenant créer un compte et renseigner une fiche sur leur commerce. Une invitation a par ailleurs été adressée à plus de 1 000 entreprises ayant un lien avec la langue bretonne. Une centaine d’entreprises se sont déjà inscrites à ce jour. On y trouve déjà une grande variété de métiers : designers, agriculteurs, libraires, boulangers, électriciens, artistes…
L’intégralité de l’article
Article publié sur le site de l’ABP
3 Mai 2019 | Actualités
Ecologie, plan climat, éco-responsabilité, Coop 21, pollution, CO2, particules fines, finitude des énergies fossiles… nombreuses sont les alertes et les injonctions des politiques, des climatologues et autres scientifiques ou associations environnementales.
Passer de la réflexion à l’action
Face aux centrales thermiques, des énergies renouvelables se développent : éolienne, photovoltaïque, méthanisation… Pendant ce temps, le transport par camions augmente, chaque année de 10 % au risque, à terme, de provoquer des engorgements et ce, en particulier, pendant les périodes de départ en vacances. Que dire du ferroutage qui semble, désespérément, abandonné. Pour lutter contre les gaz à effet de serre, pour protéger la couche d’ozone, des mesures sont prises : limitation de la vitesse à 80 Kms/heure, multimodalité… D’après les responsables de l’ANEF (Association Nantaise d’Ecoconception Fluvio-maritime), il est grand temps d’analyser, d’anticiper, de s’adapter, de s’associer et d’agir et ce dans diverses directions.
Un projet original : réhabiliter le cabotage à la voile
Quand les problèmes deviennent insolubles à force d’être multipliés, il est temps de changer d’horizon, d’échelle et de modèle de développement. Il faut donc développer des modes de production, de circulation et d’échanges moins gourmands en énergie fossile, et valorisant les savoir-faire des métiers et les compétences des territoires. Dans le domaine maritime, s’il existe une ruée vers l’économie bleue dans le monde, en Europe, en France et sur les régions de la façade atlantique, nul n’a intégré dans les documents stratégiques la réhabilitation du cabotage côtier en tant que vecteur de flux nouveaux et de dynamique territoriale des Pays Maritimes. C’est pourquoi, l’ANEF œuvre à un regroupement de 4 ou 5 ports pour initier un écosystème. « Celui-ci permettra d’envisager grâce à ces nouveaux flux dans un secteur de croissance de plus de 5 %, un tonnage de fret hebdomadaire de 600 tonnes maxi sur les quais de chaque port (soit près de 30 000 tonnes/an) », nous explique Alain Grand Guillot. Il s’agit donc de bâtir une expérimentation d’intérêt collectif « le caboteur atlantique à voiles » : service décarboné, de logistique en appui à la dynamique territoriale des acteurs des circuits directs (économie de proximité interrégionale) et aux échanges de marchandises et de biens intermédiaires éco-responsables.
Du projet à la réalisation
Avant de passer à la réalisation, les membres de l’Association, en partenariat avec le laboratoire LiRIS-GERP de l’Université de Rennes 2. Une équipe de chercheurs placée sous la direction du Pr. Ali Aït Abdelmalek devra étudier différents axes parmi lesquels :
– un port, un caboteur à voiles, une aire de coopération entre acteurs de l’économie de proximité.
– un potentiel de plus de 50 ports pour approvisionner en marchandises et en biens intermédiaires les régions côtières selon différentes échelles géographiques isochroniques et confirmer qu’un caboteur côtier à voiles de 500 tonneaux est le type de navires qui répond à un service régulier pour 25 000 personnes faisant le choix de s’approvisionner selon des critères éco-responsables.
En effet, les études, dès les années 2000, préconisaient un potentiel de 300 feeders correspondant à la croissance du transport pour les régions de l’Arc Atlantique. Dans cette perspective, le coût supplémentaire de cet écosystème de logistique maritime pourrait être de quelques centimes.
Pour mener à bonne fin ce projet de transport maritime, l’ANEF propose d’articuler à la fois, volonté citoyenne et soutien des collectivités, acteurs d’activités et autorités des ports, afin de faciliter la mobilisation des consommateurs et résidents éco-responsables (destinataires finaux des marchandises) et ainsi, dépasser les freins tant d’origine institutionnelle que sectorielle.
Jean-Luc Poulain
Pour en savoir plus, https ://cabotagealavoile.com