Une nouvelle école Diwan à Notre-Dame des Landes en projet

Une nouvelle école Diwan à Notre-Dame des Landes en projet

Lancé en 2019, ce projet d’école immersive en langue bretonne est allé de l’avant, malgré la crise sanitaire actuelle. Aujourd’hui, tous les facteurs sont réunis afin d’ouvrir l’école : nombre d’enfants pré-inscrits, mobilisation bénévole forte, contrat signé avec le réseau Diwan…

Trouver un lieu d’implantation pour l’école reste difficile malgré plusieurs contacts avec les collectivités locales. Le comité de soutien cherche donc des solutions alternatives. Pour cela il a besoin de lever des fonds à hauteur de 12.000 € pour permette l’achat de 2 classes modulaires, de payer le transport et la préparation d’un terrain pour pouvoir ouvrir l’école en septembre 2021. Ce ne sera pas facile, mais la motivation est là ! Vous pouvez contribuer au projet.

Plus d’informations

Soutenir Diwan avec les intérêts de son épargne

Soutenir Diwan avec les intérêts de son épargne

Le réseau Diwan vient de signer une convention de 18 mois avec le Crédit Agricole du Finistère permettant aux titulaires de certains livrets d’épargne de faire don de leurs intérêts à Diwan. Rencontre avec Bertrand Le Boité, directeur des services bancaires et du patrimoine au Crédit Agricole du Finistère, mais aussi bretonnant et père à Diwan.

Comment choisir Diwan en tant que bénéficiaire des intérêts de mon épargne ?
Pour choisir Diwan comme bénéficiaire, il est nécessaire de détenir un LDDS au Crédit Agricole du Finistère. C’est très simple : si on est déjà client, il suffit de de télécharger le formulaire sur notre site web (en bas de la page), de désigner Diwan comme bénéficiaire et de le transmettre à l’agence bancaire ou d’utiliser la messagerie sécurisée d’accès aux comptes.

Qu’est-ce que le LDDS ?
Le Livret De Développement Durable et Solidaire (LDDS) est un livret d’épargne classique qui permet aux titulaires de faire des dons à des organisations de l’économie sociale et solidaire. Le montant du don est libre avec un minimum de 10 €.

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Article publié sur diwan.bzh

L’incroyable épopée des écoles Diwan

En 1977, cinq familles décidaient de créer une école où tous les cours étaient donnés en breton. Aujourd’hui, 4000 élèves suivent un tel enseignement.

On dira qu’avec de tels prénoms, leur destin était écrit. En 1977, Alan, Glen, Gwenaelle, Onenn et Yann sont les cinq premiers élèves de l’école maternelle de Lampaul-Ploudalmezeau, dans le Finistère ; les tout premiers à suivre une scolarité non pas en français, mais en breton. Malgré les sourires narquois, les hostilités larvées, les craintes sincères, les propos définitifs assénés à leurs parents : « Vous êtes fous ! Vos enfants ne sauront jamais parler français ! »

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Article de Michel Feltin-Palas, L’Express

Langues régionales Quand Blanquer s’égare

Langues régionales Quand Blanquer s’égare

Le ministre de l’Education a très sérieusement affirmé que les élèves des écoles « immersives » – dans lesquelles tous les cours ont lieu en langue régionale – risquaient « d’ignorer la langue française. » Aberrant.

Il est étonnant de voir à quel point des hommes intelligents et cultivés peuvent prononcer des énormités quand ils abordent le sujet des langues minoritaires. Prenez Jean-Michel Blanquer. On peut penser ce que l’on veut du ministre de l’Education nationale, mais nul ne peut nier que cet homme titulaire des plus beaux diplômes (Sciences po, agrégation de droit public, maîtrise de philosophie, DEA en sciences politiques…) dispose d’un esprit à peu près structuré. Eh bien, voyez ce qu’il a déclaré au Sénat le 21 mai à propos des écoles dites « immersives » comme celles du réseau Diwan – dans lesquels tous les enseignements ont lieu en breton : « D’un point de vue pédagogique, il y aurait beaucoup à discuter autour de ça…

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Article de Michel Feltin-Palas publié sur lexpress.fr

Hé oh le Rectorat de Rennes, il va falloir s’adapter à notre époque !

Hé oh le Rectorat de Rennes, il va falloir s’adapter à notre époque !

C’est quand même totalement aberrant qu’au XXIe siècle, en Europe, dans un état dit de droit qui se targue d’être « le pays des droits de l’Homme », et dont la devise est « Liberté, Égalité, Fraternité », il soit encore interdit de passer ses examens dans sa langue d’origine.
Les droits de quel Homme ? De quelle Liberté, de quelle Égalité et de quelle Fraternité parlons-nous ?

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Article publié sur nhu.bzh