Le livre blanc de l’après-tourisme. Bretons de passage

Le livre blanc de l’après-tourisme. Bretons de passage

Professeur de géographie à l’Université de Bretagne, président du « think tank » Bretagne Prospective et auteur de nombreux ouvrages sur la Bretagne, Jean Ollivro vient de publier chez Diawel éditions un ouvrage intitulé  » Le livre blanc de l’après-tourisme. Bretons de passage ».

« C’est un touriste ». Voilà une expression populaire. Au-delà d’un constat, elle peut désigner quelqu’un de peu sérieux, un étudiant en retard, un individu n’ayant rien préparé (il est venu en touriste), quelqu’un qui n’a pas été professionnel ou n’a pas réalisé les choses correctement. Pourquoi utilise-t-on ce terme ? Le choisit-on ? A une époque où ce secteur ne cesse de progresser et représente dans certaines régions jusqu’à 30 % du PIB, l’expression pose problème.

Le « tourisme » est une activité dont on a de plus en plus besoin et qui reste mal dénommée, mal agencée mal fichue. Comment faire en sorte que cette activité ne soit plus prédatrice ? Qu’elle soit a minima digérée ? Sinon fertile ?

Voilà l’interrogation essentielle de cette étude prospective qui s’interroge sur une « phase 2 » du tourisme, voire sur l’après-tourisme, avec une idée pressentie par R. Knafou dès les années 1991, mieux exprimée par P. Bourdeau dans les Alpes dès 2009. « Après-tourisme », « post-tourisme », « tourisme 3 », « new tourism », « neo tourism ». Oui, c’est autre chose avec ce mot que l’on garde sans se demander si c’est le bon. Comment faire en sorte que des gens qui, sur le fond,  ne font que passer d’un territoire à un autre, soient perçus et acceptés tels ce qu’ils sont : des « habitants » temporaires ?

10 € (+ 3 € de port) – A commander auprès de Bretagne Prospective – contact@bretagne-prospective.bzh

Le GR34, un succès touristique, mais aussi économique

Le GR34, un succès touristique, mais aussi économique

Le plus maritime des chemins de grande randonnée parcourt 2000 kilomètres tout autour de la Bretagne, depuis Saint-Nazaire à l’embouchure de la Loire, jusqu’au Mont-Saint-Michel. Pour la première fois, une enquête approfondie a été menée en 2018 pour connaître sa fréquentation touristique.

Après la Révolution, ce fut d’abord un moyen de surveiller la côte et d’endiguer la contrebande : d’où son appellation ancienne de « sentier des douaniers ». Naturellement, en 1968 il fut, grâce à Emile Orain, l’un des premiers à recevoir le balisage rouge et blanc des Chemins de Grande Randonnée.

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Article de Marc-André Mouchère publié sur le site de France 3 Bretagne

Bretagne : La région a perdu un million de touristes franciliens en dix ans

Bretagne : La région a perdu un million de touristes franciliens en dix ans

Les touristes franciliens bouderaient-ils la Bretagne ? Oui si l’on en croit une vaste étude menée par le Comité régional du tourisme (CRT) qui révèle que la région a perdu un million de visiteurs d’Ile-de-France en dix ans. Ce recul s’explique en partie par « des habitudes de fréquentation touristique qui changent », explique Audrey Legardeur, directrice du CRT.

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Article publié sur le site 20minutes.fr